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Une équipe du CHU à Dakar

Le docteur Christophe Boisson (à g.), Moussa Sam Daff, directeur du Centre hospitalier national Dalal Jamm (qui vient de rejoindre la coopération) et Cyril Gristi de la DRCI. 

Depuis 2022, une coopération existe entre le CHU de Nîmes et trois CHU de Dakar, au Sénégal. Cette semaine, une équipe nîmoise est sur place pour préparer les missions de 2024. 

Dans le cadre de l'appel à projets "Coopération hospitalière internationale" lancé il y a deux ans par la DGOS du Ministère de la Santé et de la Prévention, un partenariat a été établi entre le CHU de Nîmes et trois établissements situés dans la capitale du Sénégal. Parmi lesquels, le Centre hospitalier national d’enfants Albert-Royer, partenaire historique de l’établissement nîmois. Et depuis lors, cette coopération se révèle extrêmement active.

En témoigne, le départ pour Dakar cette semaine du coordonnateur du dispositif le docteur Christophe Boisson, anesthésiste réanimateur, et de Cyril Gristi de la Direction de la recherche, des partenariats hospitalo-universitaires et internationaux (DRCI).  Les deux hommes resteront une dizaine de jours à Dakar avec pour but principal d’organiser les missions de 2024. «Historiquement, l’objectif numéro 1 de cette coopération c’est la maintenance biomédicale, rappelle le docteur Boisson. C’est un problème crucial en Afrique. » Pour relever ce défi, l’équipe s’est rapprochée avec succès de l’ONG Humatem. Le mois prochain d’ailleurs, un ingénieur de cette ONG basée à Chamonix se rendra une nouvelle fois à Dakar.

Hormis la maintenance de matériel biomédical, cette coopération est axée autour de quatre grands objectifs. « On travaille sur la simulation en santé, ajoute le Dr Boisson. Il existe deux labos de simulation au Sénégal, celui du SAMU fonctionne grâce au partenariat, l’autre est en cours d’installation à la faculté de médecine de Dakar. » Autre axe « devenu quasi prioritaire » : la gestion et l’organisation des blocs opératoires. « On identifie le cadre de santé du bloc opératoire, on le fait venir une semaine à Nîmes. Puis deux personnes de Nîmes se rendent à Dakar.  On l’a déjà fait pour quatre salles d’opération. En 2024, notre objectif c’est de le faire pour 7 à 10 salles dans les deux autres CHU », détaille le docteur Christophe Boisson. Vient ensuite le volet des formations. Au cours de l’année, des ARM (assistants de régulation médicale) ont ainsi été formés en visio. Enfin, le dernier volet concerne les dons et leur accompagnement. Pour envoyer à Dakar du matériel sorti du CHU de Nîmes, la coopération entre les CHU peut compter sur l’association Crocos du Monde, mais aussi sur Humatem. Un ou deux containers partent ainsi chaque année. « Cette coopération est en fait un partenariat multimodal, insiste le docteur Christophe Boisson. Tout le monde participe, et ça fonctionne. Même l’Ambassade de France au Sénégal. »     

 
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