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La 2 000e du robot Mako au CHU de Nîmes

Ce mardi 5 décembre, le service de Chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes a procédé à sa 2 000e opération avec le robot Mako. Hissant ainsi l’établissement nîmois à la première place en France en nombre d’opérations prothétiques de hanche et de genou avec cette assistance robotique.

C’est forcément une fierté. Alors qu’en 2018, le CHU de Nîmes était le premier centre hospitalo-universitaire de France à utiliser le robot Mako pour la chirurgie prothétique de la hanche, il s’affiche désormais comme le leader français avec le plus grand volume d’implantations, soit 2 000 poses. « On est le numéro 1 en France, et on fait partie du top 10 en Europe, se félicite le Pr Pascal Kouyoumdjian, chef du service de Chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes. De ce fait, on est beaucoup sollicité dans des congrès nationaux et internationaux. »

Une belle visibilité pour le CHU qui, il y a tout juste une semaine, recevait aussi une marque de reconnaissance de ce travail de plusieurs années. « Pour utiliser le robot Mako, un chirurgien doit obtenir une certification. L’Europe vient de valider le fait que le CHU de Nîmes soit centre certifiant. » Une annonce qui a de quoi réjouir le Pr Kouyoumdjian dont le service procède à quelque 500 opérations de ce type chaque année assistée du Mako. Mais comment fonctionne ce robot ? « Il s’agit en fait d’une planification 3D sur mesure et personnalisée s’adaptant à l’anatomie du patient. Avec Mako, on crée un avatar numérique basé sur l’anatomie du patient par le biais d’un scanner réalisé avant l’opération. Lors de l’opération, cet avatar va fusionner avec la réalité. Le bras robotisé va se positionner exactement selon la planification qu’on aura faite, explique le chef du service de Chirurgie orthopédique. Ce robot utilise une technique dite haptique qui consiste en un double contrôle. Le chirurgien contrôle le robot en temps réel et le robot contrôle la main du chirurgien pour la réalisation de la préparation osseuse et le positionnement des implants pendant l’intervention. » Un outil extrêmement perfectionné, « mais c’est le chirurgien qui opère et décide de la planification », tient à souligner le Pr Kouyoumdjian.

« Avec le recul dont on dispose aujourd’hui, et en faisant toujours preuve de prudence, il y a un niveau de preuve sur la précision et la reproductibilité de la mise en place des implants. » Une extrême précision qui limite le risque secondaire de luxations, d’usures, de descellements ou de conflits avec les muscles entourant la prothèse. Avec cette assistance robotique, « on est sur une chirurgie moins invasive sur la voie d’abord et on préserve davantage les structures ligamentaires et les parties molles. On constate aussi moins d’hématomes, de lésions musculaires, et donc moins de douleurs. »  Des bienfaits qui expliquent sans doute la hausse d’activité du service sur les dernières années, entre 10 et 15%. « Il y a un réel effet attractif », souligne le chef de service. Qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’acquisition d’un deuxième Mako serait à l’étude. 

    Le Pr Pascal Kouyoumdjian entouré de son équipe lors de la 2000e opération avec Mako

 
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