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Optimiser le parcours du patient grâce à la cellule de régulation des lits

Le métier de bed manager (gestionnaire de lits) pourrait prochainement être l’un des postes clé au CHU de Nîmes. Où deux officient déjà, l’un en médecine et l’autre en chirurgie. Bien certes, mais insuffisant au regard du défi que s’est donné l’établissement nîmois : fluidifier au maximum le parcours patient et l’aval des urgences.

« Plusieurs actions s’inscrivant dans cet objectif ont déjà été mises en place, mais il fallait coordonner   et donner du sens », explique Magali Luc, directrice Opérations et Parcours patient (DOPP). C’est sa Direction qui chapeaute le tout nouveau dispositif appelé POPPS, pour Programme d’Optimisation des Parcours Patient et des Sorties. Ses ambitions ? Fluidifier le Parcours Patient ; programmer, planifier et gérer le séjour du patient depuis son admission, pendant l’hospitalisation et jusqu’à sa sortie ; s’assurer du juste temps d’hospitalisation et améliorer la durée moyenne de séjour (DMS).

« Notre point de départ c’est la saturation des urgences, le nombre de patients en attente d’hospitalisation qui restent sur un brancard », détaille Francine Bueb, cadre de santé chargée de mission auprès de la DOPP. Un chiffre qui est en constante augmentation. Si des lits supplémentaires ont été ouverts ces derniers mois, ils ne permettent toujours pas d’absorber le flux des urgences. Le problème ? La sortie des patients dans les services d’hospitalisation. Pour y remédier, la DOPP mise sur la gestion centralisée des lits. « C’est vraiment le cœur du sujet, insiste Magali Luc. Cette cellule existe aujourd’hui mais de façon empirique. Nous n’avons pas d’outil informatique pour avoir une vision d’ensemble de tous les services et de tous les lits. »

Et c’est là la grande révolution de POPPS. Un logiciel permettant d’avoir une vue d’ensemble est en cours d’installation. Il sera géré par une équipe de bed managers regroupés sur un même site (dans les locaux de la Plateforme Opérationnelle de Sortie), avec un bed manager posté aux Urgences, 24h/24 et 7 jours sur 7. Dès lors ce ne sera plus aux médecins, aux cadres ou aux soignants de trouver un lit disponible à un patient, mais bien aux gestionnaires de lit. « Ces bed managers sont des nouveaux métiers, précise Francine Bueb. Parce que ce sont des coordonnateurs de parcours et c’est au-delà du simple gestionnaire de lits. » Le dispositif devrait être opérationnel au cours du premier trimestre 2024. Il débutera avec une phase de test sur 342 lits déjà identifiés dans des services pilote. L’objectif visé étant de le déployer sur l’ensemble de l’établissement d’ici début 2025.

Inspiré du modèle mis en place il y a 7 ans au CHU de Nancy, POPPS est inscrit dans le projet d’établissement et porté par le président de la CME, le Professeur Michel Prudhomme et le président de la délégation Parcours patients, le Docteur Cédric Le Guillou. Pour mener à bien ce projet, le CHU bénéficie du soutien de l’Agence Régionale de Santé. Laquelle finance à 100% la mise en place du dispositif (683 000€) et accompagne l’établissement sur le suivi et l’évaluation du projet. « L’idée est de faire du CHU de Nîmes une vitrine pour le territoire, voire pour la Région », annonce Magali Luc. Le CHU pourrait ainsi à l’avenir accompagner d’autres établissements d’Occitanie dans la mise en place de ce process.

 
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