Journée don d’organes

Dans le cadre de la 19e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de tissus, le CHU de Nîmes, en association avec l’Agence de la biomédecine (ABM), tiendra un stand informatif le 21 juin 2019, dans le hall central de l’hôpital universitaire Carémeau.

​Afin de faire prendre conscience à la population que tout le monde est donneur d'organes et de tissus présumé, le CHUN organise une action de sensibilisation au don d'organes et de tissus le 21 juin 2019 soit un jour avant la Journée nationale qui se tient tous les 22 juin, depuis maintenant 16 ans.

Suivant les chiffres de 2017, fournis par l'ABM, le nombre de greffes d'organes (5 700 greffes en France) a augmenté de 19 % en cinq ans, d'où l'importance de faire part de sa position sur le don après sa mort. Un seul donneur permet de sauver plusieurs malades. Il suffit de le dire à ses proches, au plus vite.

Pour échanger et témoigner de l'engagement et de la décision de chacun sur le don d'organes, la page Facebook « Don d'organes : je le dis » a été créée. Le stand informatif, organisé par la Coordination hospitalière de prélèvements d'organes du CHUN, se tiendra jeudi 21 juin 2019, de 9h à 17h, dans le hall central de Carémeau.​

En savoir plus

Le guide du don d'organes

La greffe de coeur

2^e Journée des soins oncologiques de support

Une journée pour découvrir les soins de supports le jeudi 21 février 2019 à l'ICG - de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h - Entrée libre et gratuite

Sept français sur dix n'ont jamais entendu parler des soins oncologiques de support. Pourtant, ces soins apportés aux patients atteints de cancer sont essentiels pour une meilleure adhésion aux traitements et une meilleure qualité de vie. Pour mieux faire connaître ces soins, l'ICG accueillera des stands d'information et des conférences sur l'offre en soins de supports, à l'occasion du 2e tour de France des soins oncologiques de support organisé par l'Association française des soins oncologiques de support (AFSOS). À cet effet, un minibus, sera également présent sur le parvis de l'ICG.

De l'importance des soins de support

Pour plus de 80 % de la population, les soins de support ont une place aussi importante que les traitements contre le cancer.

Les soins de support désignent, selon la définition du ministère de la Santé, « l'ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie qui sont associés aux traitements spécifiques (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) lorsqu'il y en a ». Ils ont un impact sur la durée et la qualité de vie des patients en contrôlant les symptômes liés à la maladie ou à ses traitements, en réduisant la souffrance physique ou psychologique et en rompant l'isolement social. Ils apportent une vraie réponse pour les patients puisque la maladie a des répercussions sur tous les aspects de la vie quotidienne.

Pour 94 % des Français, les soins oncologiques de support améliorent la qualité de vie et pour 82 % d'entre-eux ils rendent les traitements plus efficaces et augmentent l'espérance de vie dans certains types de cancers.

Plusieurs études le montrent : bénéficier des soins oncologiques de support en plus des traitements a un réel impact sur la qualité de vie et l'état clinique des patients. Cependant, des progrès restent à faire en termes de possibilité d'accès aux soins et beaucoup de patients ne savent pas pouvoir en bénéficier. D'où la nécessité de ce tour de France des soins oncologiques de support.

Zoom sur le programme

Tout au long de la journée, des stands seront installés au niveau 0 :

Soins socio-esthétiques, Espace Rencontres Information (ERI), Réseau DIANE, musicothérapie, sophrologie, réflexologie plantaire, accompagnement diététique, Activité physique adaptée (APA), Suivi des chimiothérapies orales.

Des conférences sont également programmées pour s'informer au niveau +2 :
•10 h 30 : Bénéfices de l'Activité physique adaptée pendant et après le cancer
Evelyne PRALONG, conseillère développement, comité départemental EPG
Ricardo DOMINGUES, coordonnateur comité gardois Ligue contre le cancer

•11 h 30 : Les troubles de la sexualité féminine pendant et après les traitements
Pierre MARES, médecin professeur gynécologue, CHU de Nîmes

•13 h 30 : Parlez de votre douleur, nous vous écoutons
Olivier BREDEAU, médecin algologue, CHU de Nîmes

•14 h 30 : L'accompagnement des aidants
Sylvie BLANCHARD, médecin, chef de service de l'unité de Soins palliatifs, CHU de Nîmes

•15 h 30 : Le plaisir du palais
Projection du film « Autour d'un plat »
Adeline HERRARD et Elodie SANTAMARIA, diététiciennes, CHU de Nîmes
Florence DELENNE, diététicienne Polyclinique Kenval
 

Première téléconsultation organisée par le CHUN pour un patient de Langogne

Fin octobre dernier, le Service Asthmologie - Allergologie et Médecine interne (SAAMI) du CHU de Nîmes a réalisé sa première téléconsultation avec un patient de Langogne (Lozère), en présence de son médecin traitant.

Cette téléconsultation s'inscrit dans la continuité de la télé-expertise mené par l’établissement hospitalo-universitaire nîmois depuis 10 ans avec les médecins généralistes de Langogne.

« Cette télé-expertise et cette téléconsultation ont permis de stabiliser le déclin de la population médicale de Langogne, seul village de Lozère dans ce cas et, ainsi, de faire des économies de l'ordre de 2 500 000 € en transport de patients. La télé-expertise permet, par ailleurs, d'assurer la formation continue des médecins et de leur proposer des terrains de stage, tout en favorisant de nouvelles installations » indique le Pr Denis Vincent, chef du SAAMI.

Julie Vergnet-Delalonde, directrice des Affaires générales et des Partenariats du CHU rappelle que « La téléconsultation s’appuie sur des dispositifs techniques de télémédecine, dans lesquels le CHUN est engagé depuis une dizaine d’années et qui permet de répondre aux besoins d’expertise hospitalo-universitaire dans les zones rurales ».

Le dispositif de télémédecine au CHUN avait déjà été présenté il y a une dizaine d’années devant l’Académie de Médecine par le Pr Pierre Marès, alors président de la Commission médicale d’établissement (CME), dans une communication intitulée « Le CHU à la campagne ».

Par ailleurs, la télé-expertise (téléphonique) est utilisée quotidiennement, depuis plus de 30 ans, par les médecins régulateurs du SAMU (sous l’autorité du Pr Jean-Emmanuel de La Coussaye, président de CME).

Moi(s) sans tabac

Parce qu’un mois sans tabac représente cinq fois plus de chances pour arrêter de fumer, le CHU de Nîmes (CHUN) et ses partenaires (France Bleu Gard-Lozère, Midi Libre, le comité du Gard de la Ligue contre le cancer, la Ville de Nîmes et l’Université de Nîmes - Unîmes) se mobilisent pour accompagner les Gardois dans leur volonté d’arrêter de fumer, dans le cadre de l’opération « Moi(s) sans tabac », qui débute le 1er novembre.

Les professionnels de santé en direct sur France Bleu Gard-Lozère

Chaque mardi du mois de novembre, le Dr Rémi Targhetta, praticien hospitalier dans le service d’Addictologie du CHUN sera l’invité des « Mardis de la santé », émissions en direct de 9h à 9h30, au cours desquelles il répondra aux questions de l’animatrice, mais également des auditeurs de la radio des Nîmois, des Gardois et des Lozériens, qui pourront intervenir par téléphone. Seront notamment évoqués les thèmes de la première cigarette, du tabagisme au féminin, des méthodes « douces » pouvant accompagner le sevrage tabagique. Les auditeurs peuvent contacter France Bleu Gard-Lozère au 04 66 21 36 37.

Stand d’information dans le hall de Carémeau

Des stands d’information, animés par des intervenants en prévention du comité du Gard de la Ligue contre le cancer et le service addictologie, seront proposés dans le hall de l’hôpital universitaire Carémeau tous les jeudis du mois de novembre. Des kits d’accompagnement au sevrage tabagique seront mis à disposition des usagers.

Live sur le site web de Midi Libre et sur Facebook

Le 6 novembre, de 11h30 à 12h30, le Dr Julien Gambier, praticien hospitalier dans le service d’Addictologie du CHUN, sera l’invité de la rédaction de Midi Libre pour une interview qui sera diffusée en direct sur midilibre.fr, ainsi que sur la page Facebook du quotidien et du CHUN. Les internautes pourront interagir en direct avec le médecin.

Conférence « Les Mardis de la santé » à la faculté Vauban

À la faveur de son partenariat avec le pôle Promotion santé de la Ville de Nîmes, auquel s’associe désormais l’Université de Nîmes (Unîmes), le CHUN organise le mardi 20 novembre à 17h30 une conférence qui se déroulera à l’amphi A3 de la faculté Vauban, et qui permettra d’aborder la question du tabagisme, de l’arrêt du tabac, ainsi que les représentations sociales de la cigarette. La conférence sera animée par le Dr Julien Gambier, addictologue et Frédérique Paunet, infirmière diplômée d’État.

Journée mondiale de l'AVC au CHU de Nîmes

L’accident vasculaire cérébral (AVC) touche chaque année plus de 140 000 personnes en France. Il constitue l'une des principales causes de mortalité et de handicap en France et dans le monde.

Le lundi 29 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale de l’AVC, l’Unité neuro-vasculaire (UNV) du CHUN organise, en partenariat avec Boehringer, un stand d’information et de de prévention dans le hall de l'hôpital universitaire Carémeau.
De 9h à 16h, les infirmiers (ères) du service, ainsi que les neurologues et diététicienne proposeront une prise de tension artérielle, des quizz et des informations au public et au personnel du CHU.

Le thème de cette journée sera cette année « Reconnaître les signes d’AVC et évaluer ses facteurs de risques cardio-vasculaires ».

Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

Les Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) touchent 6 millions de personnes dans le monde dont 3 millions en Europe. Lors de cette journée d’Éducation thérapeutique du patient, organisée par le CHU de Nîmes, les participants ont pu, tout au long de la journée, prendre part aux ateliers proposés par le service de Gastroentérologie.

Suite au programme d’ETP sur les MICI organisé en 2016, ces rencontres, qui ont lieu trois ou quatre fois dans l’année, ont pour objectif de tisser un lien d’échange entre les patients et les professionnels de santé, au cours d’ateliers variés, en lien avec leur problématique de vie (alimentation, activité physique, travail…) et les représentations qu’ils se font de leur maladie. Les patients, du fait de leur propre vécu, arrivent ainsi à trouver leurs propres solutions grâce au dialogue.
« Au-delà de l’apport professionnel, il y a un apport personnel. Cela nous permet d’avoir une autre vision de leur pathologie et de progresser dans notre accompagnement» souligne Candice Baglione, infirmière en consultation d’Hépatogastroentérologie.

« Cela apporte beaucoup d’humanité à la prise en charge, il s’agit de voir le patient dans sa globalité et non uniquement à travers la maladie » rajoute Pauline Isorez, infirmière en Hépatogastroentérologie B.

Lors de cette journée dédiée aux patients, un atelier « Gestion du stress et sophrologie » a été présenté par Sandrine Toiron, sophrologue et diététicienne, et Élizabeth Lillo, IDE en Hépatogastroentérologie A.
« La sophrologie, à la différence de l’hypnose, ne travaille pas sur l’inconscient du patient mais sur son état conscient » indique Sandrine Toiron, sophrologue et diététicienne. Séances de détente, relaxation, la sophrologie apporte aussi des exercices dynamiques dans lesquels la position allongée est très peu usitée (ce qui peut parfois surprendre les patients).

Cette journée de parole libérée a pu voir ainsi de beaux échanges sur un mal souvent inexprimé.

« Partagez votre pouvoir, donnez votre sang ! »

Chaque année en France, le don de sang permet de soigner un million de malades.
Secours d’urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers, les besoins nécessitent 10 000 dons par jour.

Cette semaine, les souriantes hôtesses de l’EFS Nîmes accueillent usagers et collaborateurs du CHU de Nîmes pour informer sur le don de sang, de plasma et de plaquettes. Cette campagne de sensibilisation a pour but de renseigner sur ce geste bioéthique et bénévole, et d’indiquer géographiquement l’emplacement de l’EFS (situé en amont du CHU).

Pour donner votre sang, rendez-vous à l’Établissement français du sang aux jours de la semaine indiqués ci-dessous :

Lundi / Mercredi / Vendredi  > 8h - 12h30 / 13h30 - 16h
Mardi > 8h - 12h30 / 13h30 - 15h
Jeudi > 10h30 - 13h30 / 14h30 - 18h
Samedi > 8h - 13h30 (2^e samedi du mois)

Bus : ligne 2 ou 5 - Arrêt Carémeau

Parking gratuit devant le bâtiment de l'EFS

Buffet éthique

Le Buffet éthique du CHU de Nîmes est devenu une rencontre incontournable en proposant à tous les personnels d’échanger et de participer autour des problématiques d’ordre éthique auxquelles ils peuvent être confrontés dans leur travail quotidien.

Vendredi 24 novembre, de 12 h à 14 h, sous l’égide du Dr Mocrane Abbar, chef du pôle Psychiatrie et du Pr Jorge Lopez Castroman, médecin du pôle Psychiatrie, se tiendra la nouvelle édition du Buffet éthique dont le thème sera « La prise en charge du désir de mort en psychiatrie ».

Moment de partage tourné vers la réflexion et la convivialité, les acteurs de cet évènement à valeur humaine vous attendent pour ce bel instant d’échange. 

Cette rencontre est ouverte à tous les personnels membres du Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes Gard Camargue.

Moi(s) sans tabac

Dans le cadre du Moi(s) sans tabac, le CHU de Nîmes, en partenariat avec France Bleu Gard Lozère, se mobilise pour sensibiliser le plus grand nombre aux dangers et risques de la cigarette.

Le Dr Rémi Targhetta, praticien hospitalier du service d’Addictologie du CHU de Nîmes, était aujourd’hui l’invité de l’émission La bande à Servane pour évoquer notamment les Thérapies cognitives et comportementales (TCC), les étapes dans l’arrêt du tabac ainsi que les méthodes d’accompagnement.

Une émission à retrouver en podcast dans le lien ci-dessous :

https://www.francebleu.fr/emissions/la-bande-a-servane/gard-lozere/arrete-de-fumer-ensemble

Deuxième journée nationale d’information sur le mélanome

Dans le cadre de la deuxième journée nationale d’information sur le mélanome qui aura lieu ce samedi 18 novembre 2017, le CHU de Nîmes s’associe avec le Groupe de cancérologie cutanée et la Société française de dermatologie pour vous informer sur ce type de cancer qui touche, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 132 000 personnes par an dans le monde.
Le Syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) rappelle aussi l’importance d’un suivi dermatologique régulier pour les personnes dont le niveau de risque est considéré comme plus élevé que la moyenne.

Samedi 18 novembre 2017
CHU de Nîmes - Hôpital universitaire Carémeau
Salle de réunion Hall 2-3 niveau -2 de 9 h à 12 h

Qu’est-ce que le mélanome ?

Le mélanome est un cancer de la peau dont l'incidence est en constante augmentation.
Son siège initial est la peau dans l'immense majorité des cas. Selon l’Institut national du cancer, le mélanome représente entre 2 et 3 % de l’ensemble des cancers (plus de 11 100 cas estimés en 2012). Il touche un peu plus de femmes (53 %) que d’hommes (47 %) et l’âge moyen au diagnostic est de 56 ans. C’est le cancer pour lequel le nombre de nouveaux cas par an augmente le plus (10 % par an depuis 50 ans).

Pourquoi une journée de prévention ?

Qui seront les acteurs de cette journée ?

Le Dr Aurélie Croci-Torti, dermatologue vénérologue, et le Dr Pierre-Emmanuel Stoebner, dermatologue du CHU de Nîmes se tiendront à votre disposition pour vous informer, vous rencontrer et échanger en cette journée de prévention.

Au programme :

De nombreux sujets tels que, le mélanome, les traitements et stratégies de traitement, les dernières avancées de la recherche, les aides possibles au quotidien (médicales, sociales, psychologiques…) seront abordés afin d’améliorer la prise en charge des patients et la relation entre les équipes, les patients et leurs famille.

Cette journée d’information sera rythmée par des conférences médicales, des reportages vidéos (témoignages de patients, interviews de soignants, illustrations médicales sur la maladie et ses traitements,…), des séquences interactives de questions/réponses, ainsi que des moments d’échanges libres entre  participants.

Journées du handicap et des risques professionnels

Dans le cadre de la semaine européenne du handicap et en partenariat avec les acteurs de santé (Cellule conditions de travail, DRH, CHSCT, Service de santé au travail), le CHU de Nîmes organise jeudi 16 novembre dans le hall central de Carémeau et vendredi 17 novembre à l’hôpital du Grau-du-Roi une journée de sensibilisation et d’information au handicap et aux risques professionnels.

Jeudi 16 novembre de 9h à 16h 
Hall de Carémeau
Vendredi 17 novembre de 10h à 15h
Hôpital Universitaire de Réadaptation, de Rééducation et d'Addictologie du Grau-du-Roi

Des ateliers seront proposés aux personnels :

• Distribution de documents sur les risques des troubles musculosquelettiques (TMS) et les risques psychosociaux (RPS).
  
• Mises en situation avec notamment un stand sur le handicap visuel avec la Fédération des aveugles (sur Carémeau) ainsi que des animations sur la manutention manuelle.
• Réponse à un quiz et distribution de goodies.

Présence de la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) qui proposera un petit atelier massage.

Vendredi 17 novembre à l’hôpital du Grau-du-Roi se produira la chorale Les Uns différents, composée d’adultes en situation de handicap intellectuel, pour un moment de partage et de convivialité.

Méditation et santé : soigner le corps et l’esprit

La faculté de médecine Montpellier-Nîmes innove avec son nouveau Diplôme Universitaire
« Méditation et Santé » à partir de la rentrée 2017-2018

Depuis quelques années, le monde de la santé occidentale s’intéresse de plus en plus à la méditation dite « pleine conscience », pratique ancestrale d’origine orientale qui a fait l’objet de nombreuses études en Amérique du nord démontrant son efficacité. Dans ce cadre, la faculté de médecine Montpellier-Nîmes a proposé depuis le mois d’octobre 2017 un DU aux soignants souhaitant l’utiliser autant pour leur bénéfice personnel que pour prendre soin des patients. Le Pr Tu-Anh Tran, chef de pôle Femme-Enfant et responsable du nouveau cursus nous explique :

À qui s’adresse ce DU et pourquoi ?

Réservé au personnel soignant ou aux éducateurs spécialisés, ce DU enseigne l’utilisation de la méditation comme complément thérapeutique pour soigner de nombreuses pathologies comme la dépression nerveuse, les maladies inflammatoires chroniques et auto-immunes, les troubles alimentaires, les addictions, le burn-out professionnel ... à tous les âges de la vie depuis la pédiatrie jusqu’à la gériatrie et les soins palliatifs de fin de vie.

Qu’est-ce que la méditation « Pleine conscience » et quels peuvent être ses bénéfices sur la santé ?

La méditation est une introspection qui « tourne notre regard vers l’intérieur » pour observer ce qui se passe dans notre corps (ou soma) et notre esprit (psyché). Cette observation attentive permet de voir les interactions permanentes entre ces deux composantes de l’être humain que nous sommes. Cette compréhension permet d’utiliser l’esprit pour soigner le corps et également de prendre le corps comme support au perfectionnement de l’esprit.

Vigilance canicule jaune pour le Gard

Le Gard fait partie des six départements placés en vigilance canicule jaune depuis le 11 juin. Une occasion de rappeler quelques gestes simples mais indispensables à adopter lors des fortes chaleurs.

• Buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif,
  
  
• rafraîchissez-vous le corps,
  
  
• mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool,
  
  
• évitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque, supermarché…),
  
  
• évitez les efforts physiques,
  
  
• maintenez votre logement frais et pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches !
  

Diabète : journée mondiale lundi 14 novembre

À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, le CHU de Nîmes et l’Assurance-maladie proposent un rappel des règles hygiéno-diététiques.

Le diabète de type 2 est lié à l’interaction d’un déterminisme génétique avec l’environnement (mode de vie « occidental »). Il associe une sécrétion anormale d’insuline à une résistance à son action et atteint plus volontiers les sujets de plus de 40 ans, en surpoids ou obèses et sédentaires. Il est la plupart du temps silencieux, ce qui justifie son dépistage systématique au moins chez les sujets à risque.

 Mois sans tabac

En novembre, on arrête ensemble !

Le CHU de Nîmes et France Bleu Gard Lozère participent à "Mois sans tabac : en novembre, on arrête ensemble". Retrouvez toutes les heures les conseils pratiques d'un médecin du CHU de Nîmes et retrouvez Delphine Soula dans "Les Experts", chaque mercredi de novembre de 9h à 9h35 pour poser vos questions à un addictologue de Carémeau.

Retrouvez l'émission du 2 novembre.

Jeudi 27 octobre 2017 : Journée européenne de la dépression

Face aux préjugés, ce qu’il faut savoir de la dépression

La dépression majeure est un trouble fréquent et grave
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dépression, au sens médical du terme,  affecterait chaque année plus de 350 millions de personnes dans le monde. En France, plus de 10 % de la population a souffert d’une dépression dans sa vie. La prévalence augmente à l’adolescence puis reste importante à tous les âges de la vie. Elle touche environ deux femmes pour un homme.
La dépression majeure est aussi un trouble sévère, ayant des conséquences négatives sérieuses sur la vie familiale, professionnelle, sentimentale ou sexuelle du sujet, sur sa qualité de vie en général. Elle peut être à l’origine de problèmes dans le couple ou avec son entourage familial et amical, d’absentéisme au travail, d’arrêt des études, de difficultés à élever ses enfants, ou de difficultés financières.
La dépression est, en outre, associée à un plus grand risque de problèmes de santé physique comme les maladies cardiaques, les problèmes métaboliques (obésité, diabète), les accidents vasculaires cérébraux, peut-être certains cancers, et à un risque plus élevé de consommer de l’alcool et des drogues. Quand il existe une dépression associée, ces pathologies sont aussi plus sévères et plus difficiles à soigner.
Enfin, la dépression majeure augmente le risque de suicide : 4 à 10 % des personnes déprimées mettent fin à leurs jours (contre moins de 0,02 % de la population générale), et 60 % des personnes qui se sont suicidées souffraient de dépression.
Du fait de sa fréquence et sa gravité, l’OMS estime que la dépression majeure représente en France (et dans le Monde) la troisième cause de handicap majeur après les douleurs dorsales et cervicales, et les atteintes des organes des sens (vue, audition).

Comment s’établit le diagnostic de dépression majeure ?
La dépression majeure peut se présenter sous différentes formes selon la personne. Les symptômes les plus fréquents sont une tristesse importante (qui peut se manifester sous forme d’irritabilité), un manque de plaisir à faire ce qu’on aime faire habituellement, des problèmes de sommeil (insomnie ou hypersomnie), des problèmes d’appétit (perte d’appétit ou tendance à trop manger), des difficultés à se concentrer, à s’organiser, des pertes de mémoire, un manque d’énergie, une fatigue importante. Il existe souvent une importante anxiété et des problèmes de libido. Enfin, certaines personnes vont avoir des idées suicidaires, voire passer à l’acte. Dans de rares cas, la dépression peut s’accompagner de délire (de persécution, par exemple).
Chez certaines personnes, la dépression majeure fait partie d’un trouble bipolaire de l’humeur. Dans ce trouble, les épisodes de dépression alternent avec des épisodes d’exaltation de l’humeur appelés « épisodes maniaques » ou « hypomaniaques ». Le trouble bipolaire de l’humeur nécessite une prise en charge spécifique. Quand il ne s’agit pas d’un trouble bipolaire, on parle alors de trouble dépressif majeur, l’ensemble faisant partie des troubles de l’humeur.

Comment évolue la dépression majeure?
Le plus souvent, l’épisode de dépression majeure va disparaître au bout de plusieurs semaines, voire plusieurs mois sans traitement (dans 50 % des cas, l’épisode dure moins de trois mois, mais dans 25 % plus d’un an). Un traitement efficace va permettre de réduire ce temps jusqu’à la rémission et permettre ainsi au patient de retrouver un fonctionnement adéquat plus rapidement.
Environ 75 % des personnes présentent au cours de leur vie une récidive de leur dépression, dont 30 % dans les trois ans suivant la première dépression. Le risque de récidive est plus important si le trouble dépressif a commencé tôt, chez ceux qui ont déjà fait plusieurs épisodes dépressifs antérieurs, si la dépression précédente a duré longtemps et était sévère, s’il persiste des symptômes résiduels (par exemple de l’anxiété, des troubles du sommeil, de la fatigue) après le dernier épisode, et s’il y a une histoire familiale de troubles de l’humeur. Chez les personnes chez qui les récidives sont fréquentes, il peut être utile de recevoir un traitement au long cours.
Enfin, 15 % des personnes vont présenter une forme chronique de dépression avec la persistance de symptômes quotidiens.


Quelles sont les causes de la dépression majeure?
Le déclenchement des épisodes dépressifs est souvent (mais pas toujours) lié à des stress dans sa vie quotidienne, par exemples des difficultés conjugales/sentimentales ou une séparation, des problèmes au travail ou une perte d’emploi, des problèmes familiaux, des problèmes financiers ou avec la justice, la perte d’un être cher, etc. Ces évènements constituent les facteurs déclencheurs. Ils favorisent le déclenchement d’un épisode de dépression chez les personnes qui sont plus vulnérables.
Sur le plan de la vulnérabilité, des facteurs génétiques contribuent au risque de dépression majeure avec une héritabilité (c’est-à-dire la part des variations liée aux facteurs génétiques) estimée à 40 %. Ceci signifie que 60 % de cette variabilité est liée à des facteurs externes. La perte précoce d’un de ses parents, ou des maltraitances dans l’enfance peuvent aussi affecter le développement d’un individu et augmenter le risque de dépression à l’âge adulte. Tous ces facteurs constituent des facteurs prédisposant.
On ne connaît pas encore bien les mécanismes biologiques conduisant à la dépression. De nombreux travaux de neurosciences ont suggéré le rôle du dysfonctionnement de certains neuromédiateurs comme la sérotonine, la noradrénaline, ou la dopamine, et plus récemment le glutamate. On sait aussi que certains facteurs impliqués dans la croissance des neurones, comme le BDNF, montrent des taux anormaux. Le système qui régule la réponse au stress, comme celui du cortisol, est aussi souvent perturbé chez les personnes déprimées. Plusieurs études ont également souligné le fait que la dépression s’accompagne d’un état inflammatoire biologique. De récentes études de neuro imagerie montrent, en outre, que diverses régions cérébrales, celles par exemple impliquées dans le contrôle des informations et la régulation des émotions, présentent un fonctionnement anormal, ou des volumes diminués durant la dépression. Plus récemment, des études ont montré comment les maltraitances dans l’enfance pouvaient affecter au long cours l’expression des gènes via des mécanismes persistants dits « épigénétiques ». L’ensemble de ces atteintes contribue à créer le tableau clinique complexe de la dépression.

Comment soigne-t-on la dépression majeure?
Il est très important que le médecin et son patient créent une bonne alliance, basée sur la confiance mutuelle. Le but du traitement est double : il s’agit, à court terme, d’obtenir une rémission des symptômes dépressifs et un retour à l’état de fonctionnement antérieur et, à long terme, de parvenir à retrouver une bonne qualité de vie et éviter les récidives.
À l’heure actuelle, les deux grands types de thérapie de la dépression majeure sont les antidépresseurs et certaines psychothérapies.
Les antidépresseurs doivent être pris tous les jours sur une période allant de six mois à deux ans selon l’histoire du patient (voire plus si on veut éviter une récidive chez les personnes à risque). Ils mettent plus de trois semaines à commencer à faire effet. Environ 30 % des personnes seront en rémission après le premier traitement. Les effets secondaires les plus fréquents de ces traitements sont des nausées en début de traitement (qui passent en quelques jours), des problèmes digestifs et des sueurs. On associe parfois aux antidépresseurs d’autres médicaments (comme le lithium ou les antipsychotiques) pour augmenter leur efficacité. L’utilisation des antidépresseurs chez les adolescents et les adultes jeunes doit être réservée aux dépressions plus sévères en raison du risque suicidaire chez un faible nombre de cas en début de traitement.
Pour les dépressions majeures d’intensité légère à modérée, les psychothérapies dites « cognitives et comportementales », « d’activation comportementale », ou « interpersonnelles » ont montré un effet similaire aux antidépresseurs. Comme pour tout traitement, elles nécessitent un thérapeute compétent et empathique. Le traitement dure plusieurs semaines à raison d’une séance individuelle ou de groupe par semaine.
D’autres traitements et approches ont, par ailleurs, montré leur intérêt :
- l’électroconvulsivothérapie (ou sismothérapie) consiste à provoquer une crise d’épilepsie sous anesthésie générale brève. Le traitement est totalement indolore, le patient étant endormi. Cette technique est en général réservée aux dépressions très sévères ou en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux traitements pharmacologiques ;
- la méditation de type « mindfulness » est un processus d’attention, ciblant le « ici et maintenant ». Cette thérapie, enseignée durant huit semaines, puis pratiquée seul à domicile, a montré des bénéfices en termes de prévention des récidives ;
- la stimulation magnétique transcrânienne stimule certaines régions du cerveau à l’aide d’un aimant. Le patient reste éveillé et la procédure est indolore ;
- la luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement durant six semaines à une lumière de 10 000 lux. Cette technique est surtout intéressante pour les dépressions saisonnières dans les régions à faible luminosité hivernale. Sous nos latitudes, une marche quotidienne est largement suffisante ;
- l’hygiène de vie joue, par ailleurs, un rôle majeur dans la prévention de la dépression. Il est donc vivement recommandé de pratiquer une activité physique trois à quatre fois par semaine, de réduire la consommation d’alcool et de drogues, d’avoir une bonne hygiène de sommeil, de manger équilibré et d’avoir une vie sociale.
L’entourage, la famille et les amis, ont un rôle majeur à jouer pour soutenir la personne malade dans sa lutte contre un ennemi coriace ». En effet, être présent est souvent suffisant, il faut éviter de juger, de minimiser les problèmes. Ainsi, des phrases simples sont souvent utiles : « Je suis ici pour toi », « Tu comptes pour nous» ou « Nous ferons face ensemble ».

Prise en charge des dépressions au CHU de Nîmes
L’ouverture, en octobre 2013, d’un nouveau bâtiment abritant le pôle de Psychiatrie a permis le regroupement et la simplification des filières au sein du CHU. L’offre de soins pour la dépression comprend différentes structures qui s’adaptent aux parcours et aux besoins de chaque patient :
-    consultations ambulatoires : pour la large majorité des personnes, les soins de la dépression se réalisent dans le cadre d’un suivi régulier en consultation. Le CHU de Nîmes dispose de plusieurs Centres médico-psychologiques (CMP) composés d’équipes pluridisciplinaires : psychiatres, psychologues, infirmiers, assistants sociaux, aides-soignants et secrétaires ;
 
-    Hospitalisation complète : dans certains cas, en particulier quand la sévérité de la dépression est importante, quand une surveillance intensive est souhaitable et/ou le traitement ambulatoire insuffisant, une hospitalisation sera indiquée. Plusieurs unités, chacune avec un profil spécifique, peuvent prendre en charge la personne malade pendant ces séjours, qui dépassent rarement un mois.

o    Les huit lits de l’Unité d’évaluation médico-psychologique (UEMP) reçoivent les patients en situation de crise, souvent après une tentative de suicide. La dépression fait partie des diagnostics retrouvés souvent dans cette unité. L’équipe de l’UEMP vérifie l’intercurrence de troubles somatiques, organise et oriente les soins pendant les quelques jours que durent les hospitalisations, tout en accompagnant la personne malade pendant les moments difficiles.
o    La clinique des troubles thymiques (UTT) est spécifiquement désignée pour accueillir les personnes qui souffrent des troubles de l’humeur tels la dépression. Cette unité compte 20 lits en chambres individuelles, sécurisées, qui comportent toutes une salle de bain.
o    Des unités adaptées aux personnes moins âgées (clinique de psychologie médicale du jeune adulte - UJA) et plus âgées (clinique médico-psychologique de la personne âgée) existent aussi dans le nouveau bâtiment de Psychiatrie avec des conditions semblables à celles de l’UTT.

-    Hôpital de jour : il prend en charge des personnes malades requérant un soutien psychiatrique intensif pendant la journée. Des activités d'évaluation, de diagnostic et de traitement sont proposées pour développer l'autonomie et favoriser la socialisation. L’objectif est de prévenir ou raccourcir une hospitalisation complète et de favoriser le retour à la vie en société.

-    Urgences : un accueil est disponible aux urgences 24h sur 24 et sept jours sur sept. En cas d’urgence psychiatriques, une équipe de soignants peut intervenir à tout moment, aux urgences comme dans les autres services de soins, et orienter la prise en charge.

Groupes de soutien et d’information sur le Gard
REVIVRE : https://www.revivre.org
UNAFAM : https://www.unafam.org/-30-Gard-.html
Groupes d’entraide mutuelle : https://epiphyte-gem.com/

Journée mondiale contre la douleur
Information, sensibilisation : parlons-en !

Dans le cadre de la journée mondiale contre la douleur et à l’occasion de l’extension de son Centre d’Évaluation et de traitement contre la douleur (CETD), les équipes du CHU de Nîmes se mobilisent pour sensibiliser le public et les personnels.

Qu'est-ce que la douleur ?
 
Quand le corps nous fait passer le message
 
« La douleur est un phénomène complexe qui peut être, selon les circonstances, un signal d'alarme, la conséquence d'une agression des tissus ou organes ou encore une véritable maladie autonome. Elle fait appel à des circuits nerveux complexes et à de multiples relais au niveau des systèmes nerveux, périphérique autant que central » présente le Pr Éric Viel, chef du Centre d’’évaluation et de lutte contre la douleur (CETD) du CHU de Nîmes.
 « La douleur permet de signaler qu'une agression des tissus vivants est en cours : il s’agit donc d'un signal physiologique d'alarme générant une réaction de protection. D’ailleurs, l'IASP (Association internationale de lutte contre la douleur) définit la douleur comme étant  le cinquième signe vital » poursuit-il.
 
On distingue douleurs aiguës et douleurs chroniques
 
La douleur aiguë est le témoin d'une agression ou d'une lésion d'un tissu (plaie traumatique, fracture, entorse, plaie chirurgicale, infection, ischémie, infarctus tissulaire, douleur dentaire, etc.) : elle est traitée en fonction de la cause et de son intensité. La douleur chronique, quant à elle, dure depuis plus de trois mois et concerne près d'un tiers de la population comme le montrent les études épidémiologiques menées en France et dans l'Union européenne.
 
Un budget égal à celui des maladies cardiovasculaires et psychiatriques
 
« Le poids social de la douleur est considérable, de même que le poids économique qui représente, pour la seule douleur chronique, un budget pour la santé égal au budget des maladies cardiovasculaires et des maladies psychiatriques ! » souligne le Pr Viel.
Il s'agit alors de maladies véritablement autonomes, parfois conséquences d'une douleur aiguë insuffisamment prise en charge et traitée, et qui appellent donc une évaluation et des traitements spécifiques : c'est le rôle des Centres d’évaluation (ou d'étude) et de traitement de la douleur (CETD).
 
La prise en charge de la douleur et les nouveaux modes de prise en charge
 
Nouveaux modes d’administration et nouveaux dispositifs
 
« De nouveaux modes d’administration des opioïdes forts en péri-opératoire ouvrent des perspectives à la fois dans l’accélération du rétablissement post-opératoire des patients opérés pour des chirurgies lourdes, tout en leur garantissant une bonne trajectoire douloureuse, et dans la prise en charge de patients opérés de gestes chirurgicaux de plus en plus complexes en ambulatoire. L’autre avantage probable de ces nouveaux dispositifs sera de lutter contre certaines dérives de mésusages à domicile des opioïdes forts, véritable fléau outre-Atlantique (USA, Canada) où le nombre décès par overdose médicamenteuse dépasse celui des accidents de la route ! » précise le Dr Joël L’hermite, Président du Comité de lutte contre la douleur (CLUD) du CHU de Nîmes.
 
Pour cela, un dispositif d’Analgésie contrôlée par le patient (PCA) sublingual permet, en période postopératoire, une délivrance analgésique contrôlée par le patient sans nécessité de perfusion. Un PCA oral de morphine buvable permet, quant à lui, une délivrance sécurisée par reconnaissance des empreintes digitales du patient avec programmation informatique du nombre de doses par 24 h, chacune étant espacée par une période d’interdiction.
 
L'institutionnalisation de la lutte contre la douleur dans les établissements de santé : le rôle du CLUD
 
Depuis plus de 20 ans, les pouvoirs publics ont pris la mesure du problème du sous-traitement de la douleur dans les établissements de santé en France. Après trois Plans douleur, des Comités de lutte contre la douleur (CLUD) se sont mis en place et sont même devenus obligatoires depuis la loi de santé Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).
 
« La mission principale des CLUD est de combler progressivement l’insuffisance de formation initiale "douleur" des professionnels au sein de leurs institutions, de façon à ce que celle-ci réponde au droit fondamental des patients  en termes de prise en charge de leur douleur : prévention, évaluation et traitement. Le niveau de formation initiale des professionnels de santé reste insuffisant en 2016. Même si le CLUD joue un rôle essentiel, il ne peut être seul à mener la politique douleur nécessaire pour atteindre un niveau de savoir-faire homogène entre les différents établissements de santé » indique le Dr Joël L’hermite.
 
Sur le modèle des Acute Pain Service anglo-saxons ou « équipes mobile douleur », des consultations inter-services sont assurées au CHU de Nîmes par les praticiens du CETD.
 
Le soutien institutionnel du CHU de Nîmes à la prise en charge de la douleur : l’extension du Centre d’évaluation et traitement de la douleur (CETD)
 
Une activité en forte croissance
L’activité du CETD étant en constante augmentation avec une croissance variant de 15 à 23 % par an, il devenait indispensable d’adapter les surfaces du centre aux paramètres de l’activité actuelle et future.  Cette croissance repose sur plusieurs facettes de l’activité : consultations externes, consultations interservices par l’équipe mobile douleur, hospitalisations de jour et actes ambulatoires (antalgie interventionnelle). Ainsi, malgré l’extension de la capacité d’hospitalisation de jour de quatre à huit lits, le taux d’occupation des lits 2015 était encore de 733 %.
A donc été pris en compte, dans le projet d’extension, l’accroissement des plages de consultations médicales pour répondre à la demande et réduire les délais de rendez-vous devenus trop importants.
 
Répondre au déploiement de nouvelles activités
Le déploiement de nouvelles activités a également été pris en considération, c’est le cas notamment de la neuromodulation médullaire, de l’utilisation de pompes et cathéters intrathécaux et de la stimulation magnétique transcrânienne (rTMS). La mise en place de consultations multidisciplinaires nouvelles, en collaboration avec plusieurs services et pôles du CHU, ou encore le lancement au sein de l'Institut de cancérologie du Gard (ICG) d'une consultation douleur dédiée aux patients traités pour cancers, à raison de trois demi-journées par semaine, ont également constitué des arguments supplémentaires à cet agrandissement.
 
Dans la lignée du projet médical d’établissement 2016-2021
L’extension du CETD a également été prévue dans le cadre du projet médical en cours d’élaboration, comprenant notamment un projet de« centre fédératif » de coordination des activités douleurs actuelles et futures au sein de l’établissement. Ces différents points s’inscrivent parfaitement dans les objectifs du projet médical du CHU de Nîmes, en favorisant notamment la multidisciplinarité, les prises en charge ambulatoires et en hospitalisations de jour ainsi que l’amélioration de l’efficience des parcours de soins. Le service occupera à terme, la totalité des locaux du pavillon 3 ter du campus hospitalo-universitaire Carémeau. Cette phase devrait aboutir à l’automne 2016.

Prendre le cancer à la gorge

Mobilisation nationale contre les cancers des VADS du 19 au 23 septembre 2016.

Pourquoi un dépistage si tardif ?

[1]  Cancers des Voies Aéro-Digestives Supérieures. Les cancers des VADS comprennent une dizaine de cancers : bouche, joues, palais, langue, amygdales, pharynx, oropharynx, hypopharynx, fosses nasales, sinus, nasopharynx et larynx.

Canicule : ayez les bons rEflexes !

Si nous attendons tous cette période de l'année avec une grande impatience, l'été s'accompagne souvent de grandes chaleurs et parfois même de canicule, qui est dangereuse pour la santé !

Voici quelques conseils pratiques :

Une température trop haute peut conduire à un malaise.

Soyez vigilants et identifiez certains symptômes avant coureurs :

• une fatigue inhabituelle
• des maux de tête (avec ou sans fièvre)
• des crampes
• des vertiges et des nausées
• des propos incohérents.

Les femmes enceinte ou jeunes mères, les personnes âgées ou toutes les
personnes médicamentées y sont particulièrement sensibles.

Pour faire face à la canicule, adoptez les bons gestes :

• Maintenez un environnement frais et aéré et n'hésitez pas à vous mouiller pour faire redescendre la température.
• Buvez régulièrement de l'eau, mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d'alcool.
• Prenez des nouvelles de vos proches et rappelez-leurs les bons gestes à adopter.

Astuce : si vous avez plus de 60 ans ou en situation de handicap, la mairie vous propose un accompagnement personnalisé.

En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.
Enfin, si vous êtes témoin d'un malaise, appelez immédiatement le 15.

Maintenant que vous savez comment y faire face, vous pouvez profiter pleinement de la saison estivale !

Consultez les bonnes pratiques à respecter pour faire face à la canicule sur le site ite du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes : www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html

Restez informés en suivant les bulletins émis par Météo France : vigilance.meteofrance.com/