Éjaculation précoce : le CHU de Nîmes lance une étude sur un nouveau traitement prometteur
Un homme sur cinq est concerné par l’éjaculation précoce, un trouble encore largement tabou et sous-diagnostiqué. Le CHU de Nîmes, investigateur principal d’un essai clinique multicentrique, mène actuellement une étude sur une nouvelle molécule issue d’un laboratoire français, qui semble mieux tolérée que les traitements actuellement disponibles.
Un enjeu de santé publique sous-estimé
L’éjaculation précoce touche environ 20 % des hommes adultes, en faisant le trouble sexuel masculin le plus fréquent. Au-delà de la gêne, elle peut générer anxiété, perte de confiance, évitement de l’intimité et difficultés conjugales.
Ce trouble se définit médicalement par une éjaculation survenant systématiquement dans la minute précédant ou suivant la pénétration, accompagnée d’une incapacité à la retarder.
Beaucoup d’hommes ignorent ou cachent ce trouble, par gêne ou par peur d’en parler, même à leur médecin. Certains le subissent depuis leurs premières expériences sexuelles, espérant une amélioration spontanée ou croyant, à tort, qu’aucune solution n’existe. Pourtant, des prises en charge efficaces existent.
Une impasse thérapeutique à dépasser
À ce jour, un seul médicament est disponible, un dérivé d’antidépresseur non remboursé et aux effets secondaires parfois contraignants.
La nouvelle molécule testée au CHU de Nîmes et dans plusieurs hôpitaux français pourrait changer la donne, grâce à un profil de tolérance nettement amélioré.
Cette étude est une opportunité unique pour les patients de bénéficier d’une innovation thérapeutique tout en contribuant à faire progresser la recherche médicale sur un sujet encore trop tabou.
Un accompagnement complet pour les participants
Les volontaires bénéficieront d’un parcours de soins spécialisé, incluant des consultations dédiées, une évaluation personnalisée et un suivi médical encadré tout au long de l’étude.
- Profil recherché : hommes souffrant d’éjaculation précoce depuis toujours et souhaitant améliorer leur qualité de vie intime.