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Etude PAD
30 patients seront accueillis à l’Hôpital du Grau-du-Roi dans la première étude en France testant l’efficacité de la psychothérapie assistée par les psychédéliques
Psilocybine dans le trouble lié à l’usage de l’alcool avec symptômes dépressifs
Étude pilote contrôlée randomisée en double aveugle

Jusqu'à 40 % des personnes souffrant de troubles liés à l’usage d'alcool (AUD) souffrent de dépression au cours de leur vie. Les équipes du service d'Addictologie du CHU de Nîmes proposent une étude pilote afin d'évaluer la faisabilité, l'acceptabilité, les mécanismes d’action et les résultats préliminaires d’efficacité de la psychothérapie assitée par la psilocybine, un psychédélique, dans le traitement de l'AUD. Le Dr Amandine Luquiens, Psychiatre Addictologue au CHU de Nîmes, dévoile les perspectives de cet essai clinique randomisé à grande échelle.

Le contexte
La dépression est un facteur de risque de rechute précoce de l’AUD après un sevrage à l’hôpital. Des données très encourageantes suggèrent une efficacité de la psilocybine, une molécule issue initialement des champignons hallucinogènes, de la classe des « psychédéliques », dans la dépression et dans l'AUD. Mais qu’est-ce que c’est ?
« La psilocybine fait partie de la famille des psychédéliques. Par son action immédiate après l’expérience hallucinogène et se maintenant au long cours, semble être un médicament particulièrement intéressant pour prévenir les rechutes d'alcool chez les personnes récemment sevrées et souffrant de dépression comorbide. La perception publique de la psilocybine en tant que traitement est peu documentée en France » indique le Dr Luquiens.

Les objectifs
L'objectif de cette étude pilote est d'évaluer la faisabilité, l'acceptabilité, les mécanismes d’action et les résultats préliminaires d’efficacité de la psychothérapie assistée par la psilocybine dans le traitement de l'AUD avec signes de dépression après sevrage, en complément du traitement habituel.
« Notre hypothèse de recherche est que deux administrations orales de 25 mg de psilocybine à trois semaines d'intervalle par rapport à une  très faible dose de psilocybine d’1 mg de psilocybine (équivalent à une dose de microdosing) à trois semaines d'intervalle, en complément du traitement habituel, seront acceptables et faisables chez des personnes récemment sevrées souffrant d'AUD gardant des signes de dépression, au moins 2 semaines après leur dernière consommation d'alcool » explique la cheffe de ce projet révolutionnaire.

Quelles seront les méthodes utilisées ?
Le CHU de Nîmes propose une étude pilote lors de laquelle les participants à l’étude recevront par tirage au sort soit 25 mg de psilocybine à 2 reprises espacées de 3 semaines soit une très faible dose  de 1 mg de psilocybine, dans les mêmes conditions, c'est-à-dire avec une préparation et un encadrement psychothérapeutiques rapprochés, en complément du traitement habituel, chez 30 patients  souffrant de troubles liés à l'alcool avec des signes de dépression et ayant récemment arrêté l’alcool. Nous évaluerons l'acceptabilité et la faisabilité du traitement et des modalités de l’étude, c’est-à-dire de comparer deux groupes tirés au sort, et l'efficacité préliminaire de la psychothérapie assistée par la psilocybine.

Résultats attendus en termes de santé publique
Cette étude pilote fournira des paramètres pour une future étude à grande échelle : données sur l'acceptabilité et la faisabilité, résultats préliminaires d'efficacité. Elle explorera les mécanismes d'action de la psilocybine aux niveaux psychologiques et neuronaux.

Perspectives
La perspective est un essai clinique randomisé à grande échelle pour évaluer l'efficacité de la psychothérapie assistée par la psilocybine dans l'AUD avec signes de dépression . « Si l'efficacité de la psilocybine est confirmée dans une future étude à grande échelle, cela pourrait signifier une amélioration très significative du pronostic de cette population après sevrage, moins de rechutes, avec un meilleur profil de sécurité » conclut le Dr Luquiens.

Appel à participants :
Dans le cadre de cet essai clinique, le service d’Addictologie du CHU de Nîmes recherche des sujets pour participer à l’essai clinique.
Toute personne majeure, souffrant de trouble lié à l’usage de l’alcool et de signes de dépression, actuellement en période de sevrage ou envisageant un sevrage, peut participer à cet essai.
L'objectif de cette étude pilote est d'évaluer les résultats préliminaires d’efficacité de la psilocybine* dans le traitement du Trouble de l’usage de l’alcool avec signes de dépression.
Deux administrations de psilocybine par voie orale à 3 semaines d’intervalle seront réalisées dans cet essai.
Si vous souhaitez participer et faire avancer la recherche, vous pouvez contacter par mail, l’Assistante de Recherche Clinique (ARC) Hospitalier Marie-Julia Biard ou le médecin investigateur Dr Amandine Luquiens
 
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