Par arrêté ministériel du 20 avril 1970 le Centre Hospitalier de Nîmes devient Centre Hospitalier Régional. En 1971, par signature d’une convention avec l’unité d’enseignement et de recherche de médecine de l’Université Montpellier I, le CHR devient Centre Hospitalier Régional et Universitaire.
Le CHU assure des missions prioritaires de soins et d’éducation des malades. Il participe à des actions de santé publique et de prévention.
Le CHU concourt également à l’enseignement et contribue au progrès des sciences médicales au titre de ses activités de recherche.
Le développement des fonctions hospitalo-universitaires au sein du CHU, mais aussi au niveau régional et interrégional.
Le CHU participe en lien avec les facultés de médecine, odontologique et pharmaceutique à l'enseignement universitaire et post universitaire et à la recherche biomédicale. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la convention hospitalo-universitaire.
Tenant compte des évolutions réglementaires et des nouveaux axes de coopération, l'université de Montpellier, le Centre Hospitalier Régional de Montpellier et le Centre Hospitalier Régional de Nîmes ont engagé en 2008 une démarche de révision de la convention hospitalo-universitaire (HU). La nouvelle convention HU signée en 2009 redéfinit les principes d'organisation et les dispositions applicables aux relations des CHR de Montpellier-Nîmes avec l'université Montpellier 1. Une annexe spécifique concernant les UFR de médecine (Faculté Montpellier-Nîmes), de pharmacie, d'odontologie de l'université de Montpellier 1 et les services du Centre Hospitalier Régional de Nîmes liés à ces UFR précise les modalités de réalisation ne concernant que les relations bilatérales et les opérations universitaires se déroulant sur le seul site de Nîmes.
Le CHU concourt également à la formation continue des praticiens hospitaliers et non hospitaliers, à la formation initiale et continue des sages-femmes et du personnel paramédical et à la recherche dans leurs domaines de compétence.
Une démarche de synergie Montpellier/Nîmes est en place, elle s'appuie sur l'existence d'une Université et d'une faculté de médecine commune. Elle se traduit notamment par la constitution d'un groupement de coopération sanitaire (GCS) axé sur les missions enseignement, recherche, référence, innovation (MERRI).
Plus largement, l'interrégion est désormais l'espace de collaboration hospitalo-universitaire de référence. Regroupant les CHU de Nice, Marseille, Nîmes, Montpellier le GCS G4 concrétise cet axe de coopération. La délégation interrégionale à la recherche clinique coordonne l'action des 4 CHU notamment dans le cadre des programmes hospitaliers de recherche clinique.
Des activités de soins de proximité et de recours, tant dans le cadre du CHU qu'au travers de partenariats publics et privés.
Conformément aux dispositions de l'article L6141-2 du code de la santé publique, les centres hospitaliers qui ont une vocation régionale liée à leur haute spécialisation et qui figurent sur une liste établie par décret sont dénommés centres hospitaliers régionaux ; ils assurent en outre les soins courants à la population proche.
Dans le cadre de sa mission de service public, le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nîmes est chargé de dispenser avec ou sans hébergement :
- Des soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en médecine, chirurgie, obstétrique, odontologie ou psychiatrie ;
- Des soins de suite ou de réadaptation dans le cadre d'un traitement ou d'une surveillance médicale à des malades requérant des soins continus dans un but de réinsertion ;
- Des soins de longue durée, comportant un hébergement, à des personnes n'ayant pas leur autonomie de vie dont l'état nécessite une surveillance médicale et des traitements constants.
La liste des activités autorisées est jointe en annexe au présent règlement intérieur.
L'activité de soins du CHU est également menée à bien dans le cadre de partenariats (conventions de coopération, Groupements de Coopération Sanitaire (GCS), Communauté Hospitalière de Territoire (CHT), partage de temps médical...).
La liste des principales actions de coopération est jointe en annexe au présent règlement intérieur.
L'hôpital universitaire Carémeau est le siège de la direction générale et de l'administration, des urgences et de l'essentiel du plateau technique.
Il regroupe, désormais, tous les services de court et moyen séjour du Centre Hospitalier Régional Universitaire sur deux bâtiments : Carémeau Sud et Carémeau Nord.
L'hôpital Carémeau Nord, inauguré en 1986, a été complètement restructuré tandis que l'hôpital Carémeau Sud, inauguré en 2003, est un bâtiment neuf intégré au site, doté d'une architecture flexible pouvant s'adapter à l'évolution permanente des besoins de l'hôpital.
On trouve également sur ce site des bâtiments voués à la rééducation et à  la réadaptation fonctionnelle, un pavillon de psychiatrie ainsi qu'une zone logistique.
Fruit d'un partenariat public-privé, l'Institut de cancérologie du Gard a ouvert ses portes en juin 2015. Situé au cœur du campus universitaire de Carémeau, il est doté d'un plateau technique dernière génération et regroupe les principales disciplines de cancérologie : imagerie médicale, oncologie médicale, hématologie clinique, radiothérapie et médecine nucléaire. Il s'agit du pôle départemental de référence et d'expertise dans le diagnostic et le traitement des cancers.
A l'Est de Nîmes, le site de Serre-Cavalier est un centre d'hébergement de longue durée. Dans un cadre de verdure surplombant la ville, il regroupe des places d'EHPAD et des lits de soins de longue durée. Lieu d'accueil pour les personnes relevant d'un problème de vieillissement pathologique, de dépendance ou de désorientation, le site propose les meilleures conditions de confort et la médicalisation nécessaire à la resocialisation des personnes âgées.
Les Soins de Suite et Réadaptation sont regroupés au sein de cet ensemble pavillonnaire, situé au bord de la mer, à 50 kilomètres de Nîmes. Réparti sur plus de 10 hectares, il compte 200 lits et réunit deux services de rééducation et réadaptation fonctionnelle, un service de maladies de la nutrition et diabétologie et une unité d'addictologie.
Afin de garantir la meilleure prise en charge aux patients, le nouvel hôpital universitaire de soins de suite et de réadaptation à vocation régionale a ouvert ses portes depuis janvier 2012.
Partie intégrante de l'offre départementale en psychiatrie, le bâtiment de psychiatrie du CHU de Nîmes a été inauguré en octobre 2013. A la fois ouvert sur le site de Carémeau et offrant les meilleures garanties de sécurité et de respect de la personne, ce nouveau bâtiment est composé de six unités :
Le CHU de Nîmes compte par ailleurs plusieurs structures extrahospitalières de psychiatrie. Les patients adultes peuvent être accueillis en hôpital de jour (rue Bourdaloue), au centre d'activité thérapeutique temps partiel (CATTP-CMP) de la rue Hoche ou au centre médico-psychologique (CMP) qui se situe rue des Tilleuls. En matière de prise en charge des enfants et des adolescents, le CHU compte 4 centres d'activité thérapeutique temps partiel-centres médico-psychologiques de l'enfant et de l'adolescent (CATTP-CMPEA) et deux hôpitaux de jour.Â
L’entrée en vigueur de la loi hôpital patients santé territoire (HPST) modifie largement l’organisation des instances et de la gouvernance hospitalière.
Les nouvelles instances créées par la loi du 21 juillet 2009 ont été installées en juin-juillet 2010 après parution des décrets d’application.
Outre ces structures institutionnelles, un ensemble d’organes consultatifs est en place pour assurer un suivi spécifique thématique et une représentation élargie des composantes hospitalières.
La loi hôpital patients santé territoire du 21 juillet 2009 n°2009-879, dite loi HPST, promulguée au Journal Officiel le 22 juillet 2009, modifie et insère un certain nombre de dispositions relatives aux instances de gouvernance, assurant la concertation, la négociation et la décision au sein de l’établissement.
Le directeur général du CHU assure la conduite de la « politique » générale de l'établissement et la mise en œuvre du projet médical (en étroite concertation avec le corps médical). Hormis les champs relevant de la compétence du conseil de surveillance ou les
domaines nécessitant une concertation avec les membres du directoire (cf. ci-après), le directeur d'établissement dispose d'une compétence générale.
Le directeur général représente le CHU dans tous les actes de la vie civile et agit en justice au nom de l'établissement. Le directeur général est compétent pour régler les affaires de l'établissement autres que celles soumises à concertation préalable avec le directoire et autres que celles qui relèvent de la compétence du Conseil de Surveillance énumérées à l'article L6143-1. Le directeur général dispose d'un pouvoir de nomination dans l'établissement. Il propose au directeur général du Centre national de gestion la nomination des directeurs adjoints et des directeurs des soins.
La commission administrative paritaire compétente émet un avis sur ces propositions.
Sur proposition du chef de pôle ou, à défaut, du responsable de la structure interne, et après avis du président de la commission médicale d'établissement, il propose au directeur général du Centre national de gestion la nomination et la mise en recherche d'affectation des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques mentionnés au 1° de l'article L6152-1 dans les conditions fixées par voie réglementaire. L'avis du président de la commission médicale d'établissement est communiqué au directeur général du Centre national de gestion.
Le directeur général exerce son autorité sur l'ensemble du personnel dans le respect des règles déontologiques ou professionnelles qui s'imposent aux professions de santé, des responsabilités qui sont les leurs dans l'administration des soins et de l'indépendance professionnelle du praticien dans l'exercice de son art.
Le directeur général est ordonnateur des dépenses et des recettes de l'établissement. Il a le pouvoir de transiger. Il peut déléguer sa signature.
Le directeur général assure la fonction de président du directoire. Il participe aux séances du Conseil de Surveillance et exécute ses délibérations.
Le directeur général est assisté par une équipe de direction organisée dans le cadre de 5 pôles de gestion (cf. infra) :
COMPOSITION DU DIRECTOIRE
Conformément à l'article L6143-7-5 du CSP, le directoire est composé de membres du personnel de l'établissement, dont une majorité de membres du personnel médical, pharmaceutique, maïeutique et odontologique.
Le directoire du CHU de Nîmes comprend 9 membres :
MISSIONS DU DIRECTOIRE
 Les attributions du directoire
CSP - Article L6143-7-4
« Le directoire approuve le projet médical ; prépare le projet d'établissement, notamment sur la base du projet de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques ;
Il conseille le directeur dans la gestion et la conduite de l'établissement. »
 La concertation au sein du directoire
Le directoire est chargé de conseiller le directeur général dans la gestion et la conduite de l'établissement notamment dans le cadre d'une concertation portant sur les points suivants :
CSP - Article L6143-7
« Après concertation avec le directoire, le directeur :
Il remplace le conseil d'administration.
Composé de 15 membres ayant voix délibérative, il dispose de compétences désormais recentrées.
COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Il comprend 15 membres au total répartis en 3 collèges :
COLLÈGE 1  |
Le Maire de la commune siège et le Président du conseil Général (siège) ou leur représentant, 1 représentant d'un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) à fiscalité propre du ressort de l'établissement, 1 représentant du conseil général du principal département d'origine des patients en nombre d'entrées en hospitalisation, autre que le département siège, 1 représentant du conseil régional |
COLLÈGE 2 5 représentants du personnel médical et non médical de l'établissement public  |
1 émanant de la CSIRMT (commission de soins infirmiers, rééducation et médico-techniques) et 2 désignés par la CME 2 par les organisations syndicales représentatives |
COLLÈGE 3 5 personnalités qualifiées |
2 désignés par le directeur général (DG) de l'ARS et 3 par le Préfet (dont 2 représentants des usagers) |
Remarques :Â
5 membres avec voix consultative :
MISSIONS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Le conseil de surveillance se prononce essentiellement sur la stratégie et exerce le contrôle permanent de la gestion de l'établissement.
Il délibère sur :
Il donne son avis sur :
« La politique d'amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et de la gestion des risques ainsi que les conditions d'accueil et de prise en charge des usagers ;
« les acquisitions, aliénations, échanges d'immeubles et leur affectation, les baux de plus de dix-huit ans, les baux emphytéotiques et les contrats de partenariat mentionnés aux articles L6148-2 et L6148-3 ;
« Le règlement intérieur de l'établissement.
« Le conseil de surveillance communique au directeur général de l'agence régionale de santé ses observations sur le rapport annuel présenté par le directeur et sur la gestion de l'établissement.
« A tout moment, le conseil de surveillance opère les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime nécessaires à l'accomplissement de sa mission.
« Si les comptes de l'établissement sont soumis à certification en application de l'article L6145-16, le conseil de surveillance nomme, le cas échéant, le commissaire aux comptes.
« Le conseil de surveillance entend le directeur sur l'état des prévisions de recettes et de dépenses ainsi que sur le programme d'investissement. »
Le Président de la CME est le premier vice-président du directoire.
Le Président de la commission médicale d'établissement, est chargé, conjointement avec le directeur de l'établissement public de santé, de la politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d'accueil et de prise en charge des usagers, sous réserve des attributions de la CME. Il est chargé du suivi de cette politique. Il peut organiser des évaluations internes à cette fin.
Il veille à la mise en œuvre des engagements de l'établissement en matière d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, qui résultent notamment des inspections des autorités de tutelle et de la procédure de certification.
Le Président de la CME présente au directoire le programme d'actions proposé au directeur par la commission médicale d'établissement. Il élabore avec le directeur et en conformité avec le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, le projet médical de l'établissement, dont il assure le suivi de la mise œuvre et dresse le bilan annuel.
Le projet médical est élaboré pour une période de cinq ans. Il peut être modifié par voie d'avenant. Il définit la stratégie médicale de l'établissement et précise les mesures qui doivent être prises en application des dispositions du contrat pluriannuel. Il comprend notamment :
Le Président de la CME coordonne la politique médicale de l'établissement. A cette fin, il assure notamment les missions suivantes :
- diffusion et évaluation des bonnes pratiques médicales ;
- coordination de la prise en charge du patient ;
- promotion de la recherche médicale et de l'innovation thérapeutique ;
- coordination de l'élaboration du plan de développement professionnel continu des personnels médicaux ;
- présentation au directoire ainsi qu'au conseil de surveillance d'un rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique médicale de l'établissement.
Le représentant légal de l'établissement de santé désigne en concertation avec le président de la CME un référant en antibiothérapie qui assistera la CME dans les propositions d'actions pour le bon usage des antibiotiques et pour l'élaboration des indicateurs de suivi de mise en œuvre de ces mesures ; ce référant organise un conseil thérapeutique et diagnostique au sein de l'établissement.
La Commission Médicale d'Etablissement (CME) assure la représentation de la communauté médicale.
En synthèse, elle contribue à l'élaboration de la politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d'accueil et de prise en charge des usagers. Elle propose au président du directoire un programme d'actions assorti d'indicateurs de suivi.
Le décret n° 2013-841 du 20 septembre 2013 a pour objet de faire évoluer la gouvernance des établissements de santé.
La CME donnera son avis sur les orientations stratégiques de l'établissement, son organisation interne, la politique de coopération territoriale, la politique de recherche et d'innovation, l'accueil et l'intégration des professionnels et étudiants, la gestion prévisionnelle des emplois, les questions financières .Sa composition est élargie aux étudiants.
COMPOSITION
Le décret n° 2010-439 du 30 avril 2010 et le décret n°2013-841 du 20 septembre 2013 relatif à la CME dans les établissements publics de santé après avoir traité de ses attributions précise la composition de cette assemblée et fixe le mode de désignation de ses membres.
La CME est une assemblée dont les représentants sont désignés par catégorie (ou collège). Parmi les membres ayant voix délibérative, on distingue les membres de droit des membres élus.
Le décret prévoit, par ailleurs, la présence de membres ayant voix consultative.
Les membres avec voix délibérative.
On distingue des membres de droit et des membres élus (6 catégories).
Les membres de droit : les chefs pôles.
Selon la réglementation en vigueur, tous les chefs de pôles cliniques et d'activités médico-cliniques sont membres de droit lorsque l'établissement compte moins de onze pôles.
Lorsque le nombre de chefs de pôles est supérieur ou égal à onze, ce qui est le cas à Nîmes, le règlement intérieur de l'établissement détermine le nombre de représentants élus de cette catégorie.
Pour le CHU de Nîmes, qui comprend 11 pôles, il est convenu que l'ensemble des chefs de pôles cliniques et médico-cliniques soient membres de droit.
Les membres élus.
On distingue plusieurs catégories ou collèges :
Il convient de soustraire des électeurs et éligibles de cette catégorie les PH qui sont déjà chefs de services ou d'unité et/ou chefs de pôles. Cette catégorie ou collège est subdivisé(e) en 4 sous collèges qui élisent chacun des représentants au prorata de l'importance du nombre des électeurs qui s'y rattachent :
▪ Collège des anesthésistes réanimateurs : 2 élus
▪ Collège des médico-techniques : 2 élus (biologies,
pharmacie, imagerie, radiothérapie, santé
publique / DIM)
▪ Collège des chirurgies : 2 élus
▪ Collèges des médecines : 5 élus
Les membres de droit avec voix consultative.
Sont membres de droit avec voix consultative :
Le Président du directoire peut se faire assister de toute personne de son choix.
Le décret précise, par ailleurs, que « la répartition et le nombre des sièges au sein de la commission sont déterminés, pour chaque catégorie, par le règlement intérieur de l'établissement qui assure en son sein une représentation minimale et équilibrée de l'ensemble des disciplines de l'établissement ».
Par catégorie, il faut entendre catégorie de représentants c'est-à -dire collège électoral. Le législateur a souhaité laisser une certaine liberté aux établissements qui dès lors fixent le nombre d'élus par catégorie ou collège par le règlement intérieur.
Par ailleurs, il est à noter que la présence des chefs de pôles permet de représenter l'ensemble des disciplines au sens large (exemple : la psychiatrie). L'élection de représentants des chefs de services peut permettre de renforcer cette démarche.
La désignation des membres de la CME
En dehors des membres de droit et des représentants des internes et des membres qui assistent avec voix consultative, les sièges à pourvoir pour chaque collège sont attribués au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Il est prévu un suppléant pour chaque siège1.
Au 1er tour le candidat doit recueillir sur son nom la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrage au moins égal au tiers du nombre des électeurs inscrits.
Si un deuxième tour est nécessaire, l'élection s'effectue à la majorité relative, quel que soit le nombre des votants. En cas d'égalité des suffrages c'est le plus âgé qui est élu.
Les représentants des internes sont désignés tous les 6 mois à chaque début de stage. Ils sont nommés par le président du directoire après avis des organisations représentatives des internes siégeant à la commission des la subdivision dont relève l'établissement.
Les représentants des étudiants hospitaliers sont désignés pour deux ans. Ils sont nommés par le président du directoire sur proposition des étudiants siégeant au sein des conseils des unités de formation et de recherche liées par convention à l'établissement.
Lorsqu'un membre titulaire démissionne ou cesse d'appartenir à la catégorie (collège) ou à la discipline qu'il représente en cours de mandat il est remplacé par le suppléant de la même catégorie ou de la même discipline qui a obtenu le plus de voix.
Le directeur général convoque et organise les élections. Il proclame les résultats et arrête la liste des membres de la CME.
MISSIONS
La Commission Médicale d'Etablissement est consultée sur les matières suivantes :
La Commission Médicale d'Etablissement contribue à l'élaboration de la politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins, notamment en ce qui concerne :
La Commission Médicale d'Etablissement contribue à l'élaboration de projets relatifs aux conditions d'accueil et de prise en charge des usagers, notamment :
La Commission Médicale d'Etablissement :
1 Comme il s'agit d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours les suppléants sont enregistrés dans l'ordre du nombre de voix obtenues.
Le collège des chefs de pôle comprend les chefs de pôle et le Directeur Général. Il se réunit à la demande du Directeur Général. Il a pour mission en lien étroit avec le Président de CME et le Directeur Général de conforter la mise en œuvre des politiques fonctionnelles de l'établissement et d'informer le Directeur Général et le Président de CME de toutes difficultés constatées dans cette mise en œuvre. Les travaux des chefs de pôles s'appuient sur les équipes collégiales de pôle : responsables médicaux, cadre de santé de pôle et cadre administratif de pôle ; ils adossent également leurs travaux aux sous commissions médicales en charge des thématiques suivantes : gardes et astreintes, investissements biomédicaux, effectifs et projets médicaux, urgences et hospitalisation non programmée.
DÉSIGNATION - ORGANISATION
Le directeur général définit l'organisation de l'établissement en pôles d'activité conformément au projet médical d'établissement, après avis du président de la commission médicale d'établissement et, dans les centres hospitaliers universitaires, du directeur de l'unité de formation et de recherche médicale.
Les pôles d'activité peuvent comporter des structures internes de prise en charge du malade par les équipes médicales, soignantes ou médico-techniques ainsi que les structures médico-techniques qui leur sont associées.
Dans les centres hospitaliers universitaires, les pôles d'activité clinique et médico-technique sont dénommés pôles hospitalo-universitaires.
Les chefs de pôle hospitalo-universitaires sont nommés par le directeur général, sur présentation d'une liste élaborée conjointement par le président de la commission médicale d'établissement et le directeur de l'unité de formation et de recherche médicale pour les pôles d'activité clinique ou médico-technique.
En cas de désaccord, constaté dans des conditions fixées par voie réglementaire, le directeur peut demander une nouvelle liste ; en cas de nouveau désaccord, il nomme les chefs de pôle de son choix.
La durée du mandat des chefs de pôle est fixée par l'article D6146-1 du CSP. Les chefs de pôles sont nommés par le directeur général pour une période de quatre ans renouvelable. A l'issue de cette période, leur mandat peut être renouvelé dans les mêmes conditions.
Peuvent exercer les fonctions de chef de pôle d'activité clinique ou médico-technique les praticiens mentionnés à l'article L6151-12 du code de la santé publique et aux 1°, 2° et 3° de l'article L6152-13.
Le directeur signe avec le chef de pôle un contrat de pôle précisant les objectifs et les moyens du pôle, après avis, pour les pôles d'activité clinique et médico-technique, du président de la commission médicale d'établissement pour vérifier la cohérence
du contrat avec le projet médical, ainsi que, dans les centres hospitaliers universitaires, du directeur de l'unité de formation et de recherche médicale.
Le praticien chef d'un pôle d'activité clinique ou médico-technique met en œuvre la politique de l'établissement afin d'atteindre les objectifs fixés au pôle. Il organise, avec les équipes médicales, soignantes, administratives et d'encadrement du pôle, sur lesquelles il a autorité fonctionnelle, le fonctionnement du pôle et l'affectation des ressources humaines en fonction des nécessités de l'activité et compte tenu des objectifs prévisionnels du pôle, dans le respect de la déontologie de chaque praticien et des missions et responsabilités des structures, services ou unités fonctionnelles, prévues par le projet de pôle. Dans l'exercice de ses fonctions, il peut être assisté par un ou plusieurs collaborateurs dont il propose la nomination au directeur d'établissement. Si le pôle comporte une unité obstétricale, l'un de ces collaborateurs est une sage-femme.
PROFIL FONCTIONNEL
La fonction de chef de pôle nécessite la mise en œuvre d'un ensemble de compétences tant en ce qui concerne le management stratégique que dans le cadre du management opérationnel du pôle d'activité médicale.
Une fonction de management stratégique
- À partir du contrat de pôle, est élaboré le projet de pôle, dans le respect des orientations institutionnelles. Le projet du pôle prévoit l'organisation générale, les orientations d'activité dans le domaine des soins, de l'enseignement et de la recherche/innovation ainsi que les actions à mettre en œuvre pour développer tant la qualité et l'évaluation des soins que la rationalisation des moyens.
- En conformité avec le PE, le chef de pôle négocie et signe le contrat proposé par le directeur général et le président de la commission médicale d'établissement.
- Le chef de pôle reçoit la délégation de gestion du directeur général et lui en rend compte.
- Il s'engage sur les objectifs annuels de pôle (les objectifs sont déclinés autour de trois axes : le projet médical et de recherche-enseignement, la démarche qualité, la gestion) en s'assurant ensuite de leur bonne exécution.
- Il veille à inscrire l'action du pôle dans le cadre des orientations stratégiques de l'établissement et coordonne en ce sens l'action des structures internes du pôle et ses instances.
- Le chef de pôle est garant de la continuité et de la qualité de la prise en charge du patient en veillant à une bonne collaboration avec les autres pôles de l'établissement (filières de soins) ainsi qu'au développement des partenariats (mission régionale et interrégionale du CHU, coopérations avec les autres établissements publics ou privés de la région ou du territoire).
2Â Article L6151-1
Comme il est dit à l'article L952-21 du code de l'éducation ci-après reproduit :Â
« Les membres du personnel enseignant et hospitalier des centres hospitaliers et universitaires créés en application de l'article L6142-3 du code de la santé publique, cité à l'article L713-5 du présent code, exercent conjointement les fonctions universitaire et hospitalière. L'accès à leur double fonction est assuré par un recrutement commun.Â
Ils sont nommés par les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé ou sur le rapport de ces ministres.Â
Ils consacrent à leurs fonctions hospitalières, à l'enseignement et à la recherche la totalité de leur activité professionnelle, sous réserve des dérogations qui peuvent être prévues par leur statut.Â
Les effectifs du personnel faisant l'objet du présent article sont fixés, pour chaque centre et pour chaque catégorie, par décision commune des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé. »
3 Article L6152-1
Le personnel des établissements publics de santé comprend, outre les agents relevant de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière et les personnels enseignants et hospitaliers mentionnés à l'article L952-21 du code de l'éducation :
1° Des médecins, des odontologistes et des pharmaciens dont le statut, qui peut prévoir des dispositions spécifiques selon que ces praticiens consacrent tout ou partie de leur activité à ces établissements, est établi par voie réglementaire ;
2° Des médecins, des odontologistes et des pharmaciens recrutés par contrat dans des conditions déterminées par voie réglementaire. Les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel, ces personnels peuvent être recrutés par contrat de courte durée sans qu'il en résulte un manquement à la continuité des soins sont précisées par voie réglementaire ;
3° Des médecins, des odontologistes et des pharmaciens recrutés par contrat sur des emplois présentant une difficulté particulière à être pourvus ;
4° Des praticiens contractuels associés, exerçant sous la responsabilité directe d'un médecin, d'un odontologiste ou d'un pharmacien et qui participent à l'activité de médecine, d'odontologie ou de pharmacie.
Le CTE associe les personnels hospitaliers à la gestion de l'établissement. Il est composé de représentants du personnel non médical et il est présidé par le directeur général.
COMPOSITION
Le comité technique d'établissement est présidé par Monsieur le directeur général ou son représentant, membre du corps des personnels de Direction de l'établissement.
La durée du mandat des représentants du personnel est de quatre ans sauf prorogation dans le cadre des dispositions réglementaires prises à titre transitoire. Ce mandat est renouvelable.
Un représentant élu par la commission médicale d'établissement, assiste avec voix consultative aux réunions du comité technique d'établissement, sur convocation de son Président.
Un représentant du comité technique d'établis-sement est élu à bulletin secret pour assister aux réunions de la commission médicale d'établissement, sur convocation de son Président.
FONCTIONNEMENT
Le comité technique d'établissement se réunit au moins une fois par trimestre sur convocation de son Président, à l'initiative de celui-ci ou sur demande de la moitié au moins des représentants titulaires du personnel.
Dans ce dernier cas le Comité doit être réuni dans un délai d'un mois.
Les séances du comité technique d'établissement ne sont pas publiques.
En cas d'urgence ou d'événements d'actualité intervenus durant la quinzaine précédant la séance, le comité technique d'établissement peut être saisi à l'initiative du Président et du secrétaire.
Le comité technique d'établissement émet des avis ou des vœux à la majorité des suffrages exprimés. S'il est procédé à un vote, celui-ci à lieu à main levée, sauf s'il est demandé un vote à bulletin secret.
Le président ne prend pas part au vote.
En cas de partage égal des voix, l'avis est réputé avoir été donné ou la proposition formulée.
Dans le cadre d'avis ou vœux importants que le comité technique d'établissement doit émettre, une suspension de séance peut être demandée, soit par le Président, soit par une organisation syndicale siégeant au comité.
Les avis et les vœux émis sont portés par le Président à la connaissance des instances concernées.
Les avis et les vœux sont également portés par voie d'affichage, à la diligence du Directeur, à la connaissance du personnel dans un délai de quinze jours.
Les suites données aux avis et vœux, après communication, dans un délai de deux mois à chacun des membres du Comité, seront annexées au procès-verbal du comité technique d'établissement suivant.
MISSIONS
Le comité technique d'établissement est obligatoirement consulté sur :
Le comité est régulièrement tenu informé de la situation budgétaire et des effectifs prévisionnels et réels de l'établissement. Il est également informé du contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, ainsi que de l'état des prévisions de recettes et de dépenses et des décisions relatives aux coopérations et réseaux de santé.
Le Comité d'Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail - CHSCT regroupe des représentants des personnels médicaux et non médicaux. Il assure une mission de promotion de la santé et de la sécurité des personnels, la prévention et l'analyse des risques professionnels et des conditions de travail.
Il dispose d'un pouvoir de contrôle et de visite dans les services. Il est présidé par le directeur général.
COMPOSITION (MEMBRES À VOIX DÉLIBÉRATIVE)Â
Outre le directeur général, Président de droit, et conformément à l'article R4615-9 du Code du travail, le CHSCT est composé de 11 membres représentants des personnels :
LES MISSIONS
Le CHSCT a compétence en matière de surveillance de l'hygiène, de la sécurité et des conditions de travail dans l'Établissement. Il a pour mission :
Le CHSCT procède à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs de l'établissement ainsi qu'à l'analyse des conditions de travail. Il procède également à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposées les femmes enceintes.
Le CHSCT contribue à la promotion de la prévention des risques professionnels dans l'établissement et suscite toute initiative qu'il estime utile dans cette perspective. Il peut proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral et du harcèlement sexuel. Le refus de l'employeur est motivé.
Le CHSCT réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
Pour remplir ses missions, le CHSCT peut constituer des groupes de travail spécialisés suivant les thèmes prioritaires qu'il se fixe, ou demander à participer ès qualité à des groupes de travail ou comités institutionnels.
La participation aux travaux des comités / commissions suivants relève de la mise en œuvre de cette faculté :
Les visites préalables :
Dans le cadre de sa mission de contrôle du respect des dispositions législatives et
réglementaires en matière d'hygiène et de sécurité, des visites d'inspection dites « visites préalables » sont organisées dans les services et définies conjointement dans le cadre de l'ordre du jour par le Président et le Secrétaire du Comité.
Les missions exceptionnelles :
Le CHSCT est réuni à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves ou à la demande motivée de 2 de ses membres représentants du personnel.
Lorsque le représentant du personnel au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail alerte l'employeur en application de l'article
L. 4131-2 [droit de retrait] ; il consigne son avis par écrit dans des conditions déterminées par voie règlementaire.
L'employeur procède immédiatement à une enquête avec le représentant du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail qui lui a signalé le danger et prend les dispositions nécessaires pour y remédier.
Les réunions du CHSCT :
Il est organisé un minimum de 5 réunions par an se déroulant en principe le lundi précédant le comité technique d'établissement.
Le calendrier annuel prévisionnel des séances du CHSCT ainsi que des visites d'inspection préalables est communiqué aux membres du CHSCT au plus tard au mois de janvier de l'année concernée.
L'ordre du jour :
Le Président du CHSCT ou son représentant et le secrétaire du CHSCT établissent conjointement l'ordre du jour prévisionnel des réunions du comité dans un délai de trois à quatre semaines à compter du dernier CHSCT.
L'ordre du jour définitif est adressé au minimum 15 jours avant la séance à chaque membre du comité (délibératif et consultatif).
Au cours de ces réunions, doivent systématiquement figurer à l'ordre du jour :
Le cas échéant, les rapports d'incendie, le cas échéant, des questions diverses justifiées par l'acuité d'une question d'actualité non prévue à l'ordre du jour.
Devra également figurer à l'ordre du jour, en temps opportun, la présentation des rapports d'activité ou bilans annuels suivants :
Une fois par an, le CHSCT est appelé à se prononcer sur le programme annuel de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail (PAPRiPACT).
L'ordre du jour des séances délocalisées sur le site de Serre-Cavalier et du Grau-du-Roi est prioritairement réservé à l'examen des questions relatives aux dits établissements.
Le comité est obligatoirement consulté :
Il s'agit d'une commission professionnelle qui représente l'ensemble des paramédicaux, toutes filières confondues, consultée pour avis sur un ensemble de thématiques : qualité, sécurité, recherche... et qui est informée du fonctionnement de l'établissement.
COMPOSITION
I. La Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques (CSIRMT) est présidée par le coordonnateur général des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques. Elle est composée de représentants élus des différentes catégories de personnels qui participent à la mise en œuvre des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques.
Les représentants élus constituent trois collèges :
Chacun des trois collèges est représenté par un nombre de membres qui ne peut être inférieur à 10 % du nombre total des membres élus de la commission.
II. Participent aux séances de la commission avec voix consultative :
Toute personne qualifiée peut être associée aux travaux de la commission à l'initiative du président ou d'un tiers de ses membres.
La répartition par groupe et collège est la suivante :
Groupe des cadres de santé : 8 sièges à pourvoir
- collège de la filière infirmière : 6 titulaires et 6 suppléants
- collège de la filière de rééducation et médico-technique : 2 titulaires et 2 suppléants
Groupe des personnels infirmiers, de rééducation et médico-techniques : 12 sièges à pourvoir
- collège des personnels infirmiers : 9 titulaires et 9 suppléants
- collège des personnels de rééducation et médico-techniques : 3 titulaires et 3 suppléants
Groupe des aides-soignants : 4 sièges à pourvoir
- collège du corps des aides-soignants : 4 titulaires et 4 suppléants
La durée du mandat des membres élus de la commission est de quatre ans. Ce mandat est renouvelable.
Le président du directoire arrête la liste des membres composant la commission.
MISSIONS
La Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques est consultée pour avis sur :
Article R6146-12
Sont électeurs les fonctionnaires titulaires ou stagiaires et les agents contractuels en fonction dans l'établissement à la date du scrutin.
Les personnels de chaque catégorie désignent leurs représentants à la commission par la voie de l'élection au scrutin secret uninominal majoritaire à un tour.
Le nombre de sièges au sein de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques est fixé à 24 titulaires et 24 suppléants.
Le nombre de sièges de suppléants à pourvoir est égal, par collège, à celui des membres titulaires. Les sièges de suppléants ne donnent pas lieu à candidatures distinctes.
La désignation des titulaires et des suppléants est faite selon l'ordre décroissant du nombre de voix obtenues.
Article R6146-13
Le présent règlement intérieur de l'établissement fixe les modalités du scrutin, notamment les conditions du vote par correspondance.
La date de l'élection est fixée par le directeur de l'établissement. Un mois au moins avant, le directeur publie par voie d'affichage la date retenue, la liste des électeurs et des éligibles ainsi que le nombre de sièges de représentants titulaires et suppléants à pourvoir dans les différents collèges.
Le matériel électoral-y compris de vote par correspondance- est adressé à l'ensemble des électeurs, accompagne d'une note précisant les modalités pratiques du scrutin.
Les bureaux de vote sont mis en place sur les sites de Carémeau, Serre-Cavalier et Grau-du-Roi. Les électeurs qui se trouvent dans l'impossibilité d'être présents le jour du scrutin sont invités à voter par correspondance.
Le procès-verbal des opérations électorales est établi par le directeur de l'établissement et affiché immédiatement pendant six jours francs après le scrutin. Les éventuelles réclamations sur la validité de ces élections sont adressées au directeur de l'établissement avant l'expiration de ce délai. A l'issue de ce délai, le directeur proclame les résultats du scrutin.
Article R6146-14
La commission se réunit au moins trois fois par an. Elle se dote d'un règlement intérieur et d'un bureau. Elle est convoquée par son président. Cette convocation est de droit à la demande du président du directoire, de la moitié au moins des membres de la commission ou du directeur général de l'agence régionale de santé.
L'ordre du jour est fixé par le président de la commission.
Article R6146-15
La commission délibère valablement lorsqu'au moins la moitié des membres élus sont présents.
Si ce quorum n'est pas atteint, une seconde réunion a lieu après un délai de huit jours. L'avis est alors émis valablement quel que soit le nombre de membres présents.
Article R6146-16
Chaque séance de la commission fait l'objet d'un compte rendu adressé au président du directoire et aux membres de la commission dans un délai de quinze jours.
Le président de la commission rend compte, chaque année, de l'activité de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques dans un rapport adressé au directoire.
Le CHU a mis en place un ensemble de structures de conseil permettant d’améliorer le fonctionnement interne par l’implication des professionnels concernés.
Répertoriées par pôles de gestion, les principales instances sont les suivantes :
17-1 La commission des usagers des établissements de santé (CDU)
La Commission des usagers (CDU) veille au respect des droits des usagers et facilite leurs démarches. La CDU contribue également par ses avis et recommandations à l'amélioration de la qualité de l'accueil et de la prise en charge des personnes malades et de leurs proches.
Elle se réunit tous les mois en commission plénière et tous les trimestres en commission plénière élargie. Elle peut se saisir de tout sujet se rapportant à la politique de qualité et de sécurité de l'établissement. Elle est également informée de l'ensemble des plaintes et des réclamations formées par les usagers de l'établissement ainsi que des suites qui leur sont données. En cas de survenue d'événements indésirables graves, elle est informée des actions menées par l'établissement pour y remédier.
17-2 Le Comité d'éthique
Il est chargé d'identifier les sujets justifiant une réflexion d'ordre éthique et de favoriser les débats sur les situations vécues à l'hôpital posant des problèmes éthiques.
17-3 Les structures de pilotage interne (cf art 133-137)
Le dispositif général du management de la qualité fait intervenir la délégation médico-administrative (cf art 28 ) ainsi que deux dispositifs ci-joint
D'autres structures sont en lien avec ce dispositif dans le cadre de la démarche qualité
La Commission de l'Activité Libérale
La Commission de l'Activité Libérale de l'établissement est chargée de veiller au bon déroulement de cette activité et au respect des dispositions législatives et réglementaires la régissant ainsi que des stipulations des contrats des praticiens (art. R6154-11).
Les membres de la Commission de l'Activité Libérale sont nommés par le directeur général de l'agence régionale de santé. La commission comprend :
La Délégation Régionale à la Recherche Clinique et à l'Innovation (DRCI) : elle a pour mission d'assurer le développement de la recherche biomédicale institutionnelle, en favorisant le déploiement de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques.
Des structures de gestion sont également en place en ce qui concerne le personnel médical (commission d'organisation de la permanence des soins, commission d'activité libérale cf. supra, commission des effectifs médicaux...)
Outre les réunions de cadres organisées par le pôle PPS, ou encore les structures institutionnelles visées plus haut (Comité Technique d'Etablissement, commissions administratives paritaires...), des instances thématiques ont été mises en place concernant le personnel non médical (commission formation...).
Par ailleurs, il convient de noter la mise en place du collège des cadres et du management au sein de l'établissement.
Le collège des cadres et du management
Le collège des cadres du CHU est un organe institutionnel consultatif et de réflexion, représentatif des cadres et managers de l'établissement quant à leur rôle et leur positionnement au sein de l'institution.
Les missions du collège des cadres et du management :
Le règlement intérieur détaillé (cf. annexe) du collège précise par ailleurs sa composition assurant une représentation des diverses filières ainsi que ses modalités pratiques de fonctionnement.
Les Commissions Administratives Paritaires - CAP
Elles sont composées d'un nombre égal de représentants de l'administration et de représentants élus du personnel non médical. Les CAP rendent des avis au directeur général sur toutes questions individuelles relatives au personnel non médical (notation, avancement, titularisation).
COMPOSITION
En nombre égal, de représentants des personnels, à l'égard desquelles elles sont compétentes, et de représentants de l'administration.
Des membres titulaires et suppléants en nombre égal : les représentants titulaires et suppléants des personnels sont élus, par le personnel non médical, au scrutin de liste avec représentation proportionnelle, tous les 4 ans.
LES MISSIONS
Les CAP se réunissent à la demande de l'adminis-tration employeur ou à la demande d'une partie de ses membres. Elles peuvent aussi, dans certains cas, être saisies par les fonctionnaires titulaires, en cas de contestation de notation, suite à un refus de temps partiel, par exemple.
Les agents non titulaires peuvent saisir la CAP compétente lors de certains litiges. La consultation préalable des CAP est obligatoire pour les décisions concernant notamment :
Dans ce dernier cas, les représentants des personnels en CAP siègent en conseil de discipline.
Une CAP est créée pour chaque corps de fonctionnaires.
Les CAP sont constituées par catégories A, B, C, et sont placées auprès de l'autorité administrative gestionnaire du corps concerné.
La Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux (COMEDIMS), conformément au Contrat de Bon Usage et aux recommandations de l'HAS, est chargée :
La Délégation à l'Information Médicale et de l'Activité (CIMA) est une commission stratégique, initialement mise en place à l'initiative du conseil exécutif.
Son rôle est d'étudier tout dossier relatif à l'information médicale, au recueil ou à l'analyse de l'activité médicale. La DIMA émet des avis sur la pertinence des projets présentés et détermine une fois ces projets validés par la Direction Générale, les objectifs, les priorités, les calendriers, ainsi que les modalités de mise en œuvre.
La commission analyse l'évolution de l'activité du CHU à partir des éléments présentés par la direction évaluation finances information clientèle et le département de l'information médicale. Enfin, elle se prononce sur les projets du DIM en lien avec le schéma directeur ou susceptibles de l'affecter. Les décisions prises après avis de la CIMA et ayant une conséquence sur la politique du système d'information sont présentées au comité de pilotage du système d'information (COPIL SIH).
Le Comité de Pilotage du Système d'Information Hospitalier (COPIL SIH) est chargé de valider la politique générale du CHU en matière d'équipement et de projets informatiques. Il définit les projets à porter dans l'établissement, en contrôle l'avancement général, valide les décisions modifiant l'économie globale des projets, prend des arbitrages de niveau institutionnel ou d'intérêt général. Il entérine la politique d'attribution des équipements informatique.
La Direction du Système d'Information s'appuie également sur la Commission du Dossier Patient pour définir le fonctionnement et les fonctionnalités du système d'information patient. Cette commission, issue de la CME, fait participer une pluralité de professionnel (secrétaires médicales, soignants, cadres, bureau des entrées…) pour permettre un espace global d'expression et d'orientation sur son DPI.
Cette commission travaille également en sous-groupes :
Le Comité d'Interface Bio-Clinique (CIBC) est chargé d'analyser l'offre de biologie médicale au CHU de Nîmes, de statuer sur les analyses obsolètes pouvant disparaître, sur les analyse à conserver, sur les analyse à introduire, en précisant les conditions pré-analytiques à respecter pour conserver la valeur informative des analyses.
Il propose, pour explorer une question clinique donnée, les outils biologiques adéquats, leur enchaînement, leur interprétation, avec revue critique de leur valeur clinique.
La Commission des Admissions et des Consultations Non Programmées (CACNP) met en œuvre un ensemble d'actions destinées à l'amélioration des circuits des patients en aval des urgences notamment.
Des structures de gestion sont en place notamment concernant :
Conformément aux dispositions de l'article L6146-1du CSP, les pôles d'activité (pôles hospitalo-universitaires) peuvent comporter des structures internes de prise en charge du malade par les équipes médicales, soignantes ou médico-techniques ainsi que les structures médico-techniques qui leur sont associées.
Ces structures internes sont les services ou les unités fonctionnelles
Dans le cadre de la nouvelle gouvernance, le CHU de Nîmes a mis en place, en 2017, les pôles médicaux et médico-techniques.Â
LISTE DES PÔLES |
1.  Activités Médicales guidées par Imagerie et Explorations fonctionnelles (AMIE) |
2.  Anesthésie, Réanimation, Douleur Urgences (ARDU) |
3.  Biologie-Pathologie |
4.  Chirurgies-blocs |
5.  Femme-Enfant |
6.  Médecine Interne, Cardiologie, Addictologie, Gériatrie, Néphrologie, Endocrinologie (ICAGNE) |
7.  Neurologie, Infectiologie, Rhumatologie, Rééducation (NIRR) |
8.  Oncologie |
9.  Pharmacie-santé publique |
10. Psychiatrie |
11. Gérontologie |
Â
Une première démarche de contractualisation interne a été menée à bien entre 2008 et 2009. Elle a été conduite sous l'égide des responsables médicaux de pôles avec l'appui des pôles de gestion. L'enjeu est de faciliter le travail des équipes et d'utiliser au mieux le temps médical et soignant dans une logique d'amélioration globale de la qualité des soins et des performances. Les 2 premiers contrats ont été signés en décembre 2008 et les 9 suivants au cours du premier semestre 2009.
Le cadre de la délégation de gestion a été précisé en fonction de la mise en œuvre de la loi HPST et de ses textes d'application
Sous l’autorité du directeur général et du directeur général adjoint, les pôles de gestion sont structurés de la façon suivante :
PÔLE
|
Directeur |
Direction des ressources |
Direction du développement professionnel |
Direction de l’institut |
PÔLE
|
Directeur |
Direction de la politique sociale médicale |
Direction de la recherche, du GHT et des relations internationales |
Direction des Affaires générales, des partenariats et projets médicaux |
Direction de la filière gériatrique territoriales |
Chargé de missions |
PÔLE
|
Directeur |
Direction évaluation finances |
|
PÔLE
|
Directeur coordonnateur du pôle |
Direction des travaux et des investissements |
Direction des achats, de la politique hôtelière et de la logistique |
PÔLE SOINS,
|
Directeur |
Direction de la performance et du parcours patient |
Direction qualité gestion des risques |
Direction coordination générale des soins |
Service du conseil juridique |
Fonction support : SIH et achat du GHT, service communication et Affaires culturelles , service du conseil juridique
Chargé de la gestion de l'ensemble des personnels non médicaux de l'institution, le pôle PSS a déterminé les grands objectifs de son action en précisant les 4 missions qui lui sont dévolues :
Au-delà des activités spécifiques des directions qui la composent, le pôle vise à  :
Sa mission est d'intégrer toutes les actions des directions qui le composent dans une même politique institutionnelle cohérente et dynamique au bénéfice des patients.
Ce pôle est coordonné par la direction générale.
Il articule ses actions autour de six grandes missions et axes de développement :
Il existe quatre délégations médico-administratives :
ATTRIBUTIONS
La délégation a pour mission d'assurer le développement de la recherche biomédicale institutionnelle, en favorisant le déploiement de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques.
COMPOSITION
Pôle politique médicale et innovation - direction de la recherche + BESPIM : UF biostastistiques, recherche clinique.
La DRCI du CHU de Nîmes coordonne son action :
ATTRIBUTIONS
COMPOSITION
Directrice qualité, le coordonnateur gestionnaire des risques associé aux soins (CGRAS), les Représentants de l'équipe opérationnelle d'hygiène, le correspondant d'hémo-vigilence, le pilote d'identito-vigilence.
Le dispositif général du management de la qualité fait intervenir, outre la délégation et la direction QGR, et le comité opérationnel qualité gestion des risques.
ATTRIBUTIONS
COMPOSITION
Pôle finance, information + BESPIM : UF information médicale
Responsabilité du DIM sur l'information médicale nominative : dossier des patients ou résumé d'unités médicales.
Responsabilité du pôle FI sur l'ensemble des données des activités non nominatives du CHU de Nîmes.
Coordination entre le DIM et le pôle via la CIMA, coprésidée par le Directeur Général Président du directoire, ou son représentant, et le Vice-Président du directoire, Président de la CME, ou son représentant.
ATTRIBUTIONS
La délégation a pour mission de limiter chaque durée de séjour aux besoins de santé du patient en coordonnant les prises en charge avant, durant et après le séjour et en instaurant  des organisations performantes du point de vue de la personne et de la collectivité, pour accélérer le retour à l'autonomie.
Elle exerce 6 missions prioritaires réparties entre le parcours interne et externe du CHU.
COMPOSITION
Pôle SOQC : direction de la qualité et gestion des risques
Elle a pour instance :
La délégation travaille en étroite collaboration avec la DIMA, la DQGR et la DRCI et le service social
Le CHU de Nîmes a pour mission et devoir d’accueillir, en consultation comme en hospitalisation, tous les patients dont l’état exige des soins hospitaliers, sans discrimination. Son accès est adapté aux personnes qui souffrent d’un handicap.
Le personnel du CHU est formé à l’accueil des patients et de leurs accompagnants. Il donne aux malades et à leurs accompagnants, si nécessaire avec l’aide du service social et d’interprètes, tous les renseignements utiles leur permettant de faire valoir leurs droits.
Le patient est invité lors de son accueil à désigner une personne à prévenir et une personne de confiance.
Il est remis à tout patient admis en hospitalisation au sein du CHU de Nîmes. Le livret d'accueil contient tous les renseignements utiles sur les conditions de séjour et l'organisation du CHU.
La Charte de la personne hospitalisée est jointe à ce livret ainsi qu'un questionnaire de satisfaction où le patient peut librement consigner ses observations, critiques et suggestions, et qu'il peut déposer à sa sortie ou renvoyer à la Direction Clientèle.
L'usager peut joindre soit :
En dehors des heures d'ouverture des secteurs d'activité ou de ligne occupée pour le standard l'usager est automatiquement en communication avec un serveur d'information.
Le site internet du CHU est accessible par tous. Il permet d'informer le patient et sa famille sur :
Le professionnel en charge d'accueillir l'usager est tenu de maîtriser et d'appliquer les techniques d'accueil.
cet accueil particulièrement important s'inscrit dans une relation humaine de face à face qui exige des savoir-être (sourire, politesse, écoute, professionnalisme, assurance, etc.), des savoir-faire (orienter, informer, gérer les situations difficiles, répondre aux interrogations, etc.) et une présentation propre, soignée, professionnelle, respectueuse du principe de neutralité du service publique (cf article 112 )
Le lieu et l'environnement dans lequel va être accueilli l'usager doit être chaleureux, convivial, agréable et accessible à tous.
la signalétique (interne et externe) doit permettre à l'usager de se repérer et de s'orienter plus facilement.
Pour la personne mal voyante ou aveugle, le chien-guide peut pénétrer dans les lieux ouverts au public (hall d'accueil, salle d'attente, etc.).
Lors d'une consultation, le chien-guide, qui ne peut accéder avec son maître à la salle de consultation, peut être confié durant l'examen au service sécurité des biens et des personnes situé à l'entrée Caremeau Nord.
La personne mal voyante ou aveugle peut être accompagnée dans ses démarches et ses déplacements par le service sécurité des biens et des personnes.
La déficience auditive est un handicap invisible. Pour faciliter l'accueil de l'usager, il est possible de faire appel à un interprète pratiquant la langue des signes français.
La déficience verbale est un handicap visible ou invisible.
Pour faciliter l'accueil de ces usagers, un accueil spécifique est adapté (temps supplémentaire, attention particulière, priorité des files d'attente) lui sera réservé tout au long de son parcours hospitalier.
Des places de stationnement sont réservées aux personnes à mobilité réduite sur les différents sites.
Le prêt de fauteuils roulants est prévu à l'accueil central pour les patients en consultation externe et dans les services de soins pour les patients hospitalisés.
L'accès aux différents sites est réservé aux usagers, à leurs accompagnants, à leurs visiteurs et aux professionnels.
Au sein des établissements du CHU, le déplacement des usagers est facilité par :
Quel que soit le mode d'admission du patient, celle-ci est prononcée par le directeur général, sur avis d'un médecin du CHU.
Le patient doit se présenter avec les pièces suivantes :
L'admission peut être programmée. Dans ce cas, une convocation est remise ou adressée au patient, après avis du responsable de la structure médicale concernée.
Afin d'organiser sa pré-admission, le patient est invité à se rendre au bureau des admissions du CHU où lui sera remis un document précisant les conditions de sa prise en charge ainsi que les pièces qui lui seront nécessaires le jour de son admission.
En cas d'urgence ou lorsque son état clinique le justifie, le patient est dirigé sans délai vers une structure médicale en mesure de le prendre en charge.
Dans ce cas, les renseignements nécessaires à l'établissement de son dossier administratif, s'ils n'ont pu être fournis par un accompagnant, sont recueillis ultérieurement.
Lorsqu'un patient relève d'une discipline ou d'une technique non pratiquée dans l'établissement ou nécessite des moyens dont l'établissement ne dispose pas, ou lorsque son admission présente un risque certain du fait d'un manque de place, le directeur général prend toutes les mesures pour que le patient soit dirigé au plus tôt vers un établissement susceptible d'assurer les soins requis, après que les premiers soins aient été réalisés.
Si l'état d'un malade ou d'un blessé réclame des soins urgents, le directeur général ou son représentant prononce son admission, même en l'absence de pièce d'état civil et de renseignement sur les conditions dans lesquelles les frais de séjour seront remboursés à l'établissement.
Tout patient ou blessé dont l'admission est prononcée en urgence et qui refuse de rester dans l'établissement doit signer une attestation traduisant expressément et de manière éclairée ce refus ; à défaut, un procès-verbal de refus d'hospitalisation est dressé sur le dossier du patient par le médecin.
Le CHU accueille de nombreux usagers pour une consultation et pour des soins dispensés en externe.
Les consultations médicales sont organisées au sein du CHU pour les patients externes. La liste et la localisation de ces consultations sont indiquées à l'entrée de l'hôpital ainsi que sur le site internet du CHU (www.chu-nimes.fr).
Le CHU de Nîmes accueille et prend en charge sans aucune discrimination tous les usagers et organise différentes modalités d’accueil et de prise en charge afin de tenir compte des situations particulières décrites ci-après.
Le Directeur ne peut refuser l'admission dans le mois qui précède la date présumée de l'accouchement d'une femme enceinte ou dans le mois qui suit l'accouchement d'une femme et celle de son enfant.
Pour sauvegarder le secret de la grossesse ou de la naissance, l'intéressée peut demander le bénéfice du secret de l'admission. A ce titre, aucun justificatif d'identité ne peut être demandé, ni aucune enquête entreprise.
Le CHU de Nîmes doit informer la mère des conséquences juridiques de cette demande et de l'importance pour toute personne de connaître ses origines et son histoire.
Si elle l'accepte, la possibilité lui est offerte de donner des renseignements sur sa santé, sur celle du père, sur les origines de l'enfant et des circonstances de sa naissance et, sous pli fermé, son identité. Le CHU devra l'informer de son droit à lever le secret de son identité à tout moment ou de compléter les renseignements donnés. Ces formalités pourront, en cas d'impossibilité de la part des personnes désignées à cet effet par le président du Conseil Général, être accomplies par le directeur général du CHU ou son délégué.
Ce type d'admission, ne peut avoir lieu qu'en cas d'absence de lits vacants dans un centre maternel départemental ou équivalent.
Si le directeur général est appelé à prononcer l'admission d'un militaire dont l'état réclame des soins urgents, il signale son admission à l'autorité militaire ou, à défaut, la gendarmerie.
Les mesures de surveillance et de garde des personnes détenues, prévenues ou gardées à vue incombent exclusivement aux personnels de police ou de gendarmerie et s'exercent sous la responsabilité de l'autorité militaire ou de police.
Le droit aux visites de la personne déroge au cadre général. Toute demande de visite doit faire l'objet d'une demande auprès des autorités compétentes et s'exerce dans le cadre du droit en vigueur:
Les modalités de prise en charge dérogatoires sont prévues par différents textes réglementaires et protocoles d'accord signés entre les différents partenaires et le CHU de Nîmes.Â
Lorsqu'un mineur lui a été confié pour des examens médicaux ou des soins, le CHU est investi à son égard d'un devoir de garde et de surveillance adapté à son état de mineur. A ce titre, Il est tenu de prendre en charge les besoins du mineur, notamment au plan psychologique, et de provoquer les mesures de protection appropriées, lorsqu'elles s'imposent.
 Régime général d'admission
Sauf nécessité, l'admission d'un mineur au sein de l'établissement est prononcée à la demande d'une personne exerçant l'autorité parentale ou de l'autorité judiciaire.
Les parents ou toute autre personne qui s'occupe du mineur peuvent demeurer auprès de lui aussi longtemps qu'ils le souhaitent, y compris la nuit si les conditions le permettent, sous réserve de ne pas contrarier la dispensation des soins, de ne pas exposer l'enfant à une maladie contagieuse et de ne pas troubler le repos des autres patients.
 Régimes spéciaux d'admission
Pour les mineurs placés dans un établissement d'éducation ou confiés à un particulier, l'admission est prononcée à la demande du Directeur de l'Établissement ou celle du gardien.
Pour les mineurs relevant du service d'aide sociale à l'enfance, l'admission est prononcée par le service, sauf si le mineur lui a été confié par le(s) titulaire(s) de l'autorité parentale. Toutefois, si le(s) titulaires n'a (ont) pas pu être joint(s) en temps utiles, l'admission est demandée par le service de l'aide sociale à l'enfance.
 Les exigences liées à l'admission des mineurs
Hormis les cas d'urgence, il est nécessaire d'obtenir l'autorisation écrite des père, mère ou représentant légal pour toute intervention ou pour tout acte lié à l'intervention de celui-ci.
Toutefois, en cas de risque pour la santé ou intégrité corporelle du mineur lié au refus des représentants légaux ou d'impossibilité de recueillir le consentement, le médecin responsable du service pourra saisir le ministère public afin de provoquer les mesures d'assistance éducative lui permettant de donner les soins qui s'imposent.
 Information
Les droits des mineurs en matière d'information et de consentement aux soins sont exercés par les titulaires de l'autorité parentale dans le cadre de la réglementation en vigueur. Les mineurs ont le droit de recevoir eux-mêmes une information et de participer à la prise de décision les concernant de manière adaptée à leur degré de maturité.
(1111-2 ; 1111-4 du CSP / cf. art. 57-58)
En principe, les dispositions relatives aux mineurs, s'appliquent aux majeurs sous tutelle, le tuteur se substituant au titulaire de l'autorité parentale.
L'information relative à un patient majeur incapable (sous tutelle) est délivrée au tuteur dont le consentement est requis pour la réalisation des actes médicaux.
Le majeur incapable est également informé d'une manière adaptée à sa faculté de discernement. Son consentement doit toujours être recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.
Les seules dispositions qui ne sont pas adaptées à la situation de ces patients concernent :
En savoir plus : espace tutelle du Ministère de la Justice
Les personnes admises et hébergées dans l'établissement peuvent déposer les objets de valeurs et sommes d'agent (bijoux, moyens de paiement, livrets de caisse d'épargne, titres et valeurs mobilières) dont la nature justifie leur détention auprès du bureau des entrées/ services de dépôts de l'établissement ou auprès d'un personnel de l'établissement selon des procédures définies en interne.
Ce dépôt doit faire l'objet d'un inventaire contradictoire et d'un reçu signé par le patient.
La récupération des objets et des valeurs déposés doit être effectuée pendant les heures d'ouverture du bureau des Admissions ou de la trésorerie principale sur présentation du reçu délivré lors du dépôt et d'une pièce d'identité.
Les objets non réclamés dans un délai d'un an après la sortie ou le décès de leur détenteurs sont remis à la caisse de dépôts et de consignation s'il s'agit de sommes d'argent, titres, valeurs mobilières ou, pour les autres biens mobiliers, au service des Domaines aux fins de mise en vente.
Une fiche d'information concernant le dépôt des objets et des valeurs est délivrée aux patients lors de leur entrée dans l'établissement.
Le retrait peut être effectué par un mandataire nommément désigné par le patient qui lui aura remis une procuration sous seing privé. Le mandataire devra, en outre, produire les pièces suivantes : sa carte d'identité et la carte d'identité du déposant, ainsi que le reçu délivré au déposant.
Le CHU de Nîmes est responsable de tous les biens et valeurs perdus, volés ou détériorés qui lui sont expressément confiés par les patients hospitalisés. Le cas échéant, la responsabilité du CHU de Nîmes, ne peut être engagée qu'en cas de faute avérée de sa part ou d'un personnel.
L'accès à l'établissement est réservé aux patients, leurs visiteurs et ceux qui sont appelés pour leurs fonctions.
Les visites des malades sont autorisées tous les jours, sauf indication contraire. Des horaires de visites stricts peuvent être fixés en fonction des exigences de service et de l'organisation des soins par les chefs de services.
Afin de préserver le calme et le repos des patients et de façon à ne pas gêner l'organisation des soins, il est demandé en général aux visiteurs de respecter autant que possible la plage horaire de 12H à 20h.
Sauf autorisation spéciale, les mineurs doivent être accompagnés lors des visites.
Les visites pendant les premiers jours post-opératoires sont à éviter ainsi que les visites en groupe, il est demandé de respecter un nombre limité : pas plus de deux personnes à la fois afin de respecter le calme nécessaire aux malades et de ne pas perturber le fonctionnement du service.
Lorsque ces obligations ne sont pas respectées, le personnel hospitalier peut interrompre immédiatement la visite, et le directeur général peut décider l'expulsion du visiteur et si nécessaire faire appel aux forces de l'ordre.
Pour des raisons de sécurité, de 21h30 à 05h00, les personnes doivent se présenter au PC de sécurité situé dans le hall d'accueil de l'établissement.
Le patient a la possibilité de refuser les visites et d'obtenir qu'aucune indication ne soit donnée sur sa présence dans l'établissement.
Si la santé du patient le justifie, et dans la mesure des possibilités, un proche de la personne hospitalisée peut passer une nuit et exceptionnellement prendre ses repas (au tarif accompagnant) avec celle-ci. La demande doit être adressée au cadre de santé du service. Le paiement a lieu à la régie du Bureau des entrées.
Les visiteurs doivent respecter le repos et l'intimité des personnes hospitalisées.
Tout enfant hospitalisé dans un service pédiatrique bénéficie de la visite de ses parents ou de toute personne s'occupant habituellement de lui, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit. Toutefois, le chef de service peut limiter cette possibilité dans le cas où cette visite expose l'enfant ou le visiteur à un risque sanitaire grave ou que cela contrevienne à la bonne organisation du service.
À l'exception des mineurs soumis à l'autorité parentale et sous réserve de son autorisation, les malades sont en droit de demander au cadre infirmier du service de ne pas permettre aux personnes qu'ils désignent d'avoir accès à eux.
L'accès au sein de l'hôpital des démarcheurs, photographes, agents d'affaires et enquêteurs est interdit, sauf autorisation spécifique. S'ils pénètrent, sans autorisation écrite du directeur général, dans les chambres et les locaux hospitaliers dans l'intention d'y exercer leur activité, ils doivent être immédiatement exclus.
Aucune enquête notamment téléphonique ne peut être menée auprès des patients sans l'accord du directeur général du Centre Hospitalier Universitaire. Les patients ne peuvent en aucun cas être tenus d'y répondre.
Le CHU respecte les croyances religieuses et convictions des personnes, et à ce titre, la liberté du culte est reconnue et garantie aux personnes accueillies au CHU.
Les malades peuvent avoir accès à un oratoire ouvert pour le recueillement et la prière de 9 h à 19 h tous les jours. Cet oratoire dénommé « AUMONERIE » est situé entre le bâtiment Carémeau Nord et la maison médicale de garde.
Les patients peuvent, après demande auprès des services de l'établissement, recevoir la visite du ministre de culte de leur choix. Ils peuvent également faire appel aux différents ministres du culte agrées par l'établissement dont la liste peut leur être communiquée auprès du cadre de santé du service.
Toutefois, l'expression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni au fonctionnement du service, ni à la qualité des soins, ni aux règles d'hygiène, ni à la tranquillité des autres personnes accueillies et à leurs proches. En outre, conformément à la circulaire N°DHOS/G/2005/57 du 2 février 2005 relative à la laïcité dans les établissements de santé, le libre choix exercé par le malade ne doit pas perturber la dispensation des soins, ni l'organisation du service.
De même, tout prosélytisme est interdit, qu'il soit le fait d'une personne hospitalisée, d'un visiteur ou d'un bénévole.
Un service social est à la disposition des personnes hospitalisées et de leurs familles. Il a pour mission d'aider les personnes, notamment, dans leurs difficultés financières et familiales... Une permanence est assurée.
Les horaires sont communiqués par le bureau des entrées. En cas de besoin, une assistante sociale peut venir rencontrer la personne accueillie à sa demande.
Secrétariat service social
Lundi - Vendredi : 8h30 Ã 17h00
Tél. : 04 66 68 33 65
L'enseignement scolaire en milieu hospitalier constitue un repère important pour l'enfant malade.
Dans la mesure où leurs conditions d'hospitalisation le permettent, les enfants en âge scolaire ont le droit de suivre un enseignement adapté.
A ce titre, un professeur des écoles est détaché du Ministère de l'Éducation Nationale et vient dispenser des cours à raison de 3h par jour, 5 jours par semaine (hors vacances scolaires) au sein du service de pédiatrie du CHU de Nîmes.
Les patients peuvent donc prendre toutes les dispositions qu'ils jugent nécessaires pour prévoir, de leur vivant, les conditions de leurs funérailles, soit en cosignant leurs volontés dans un testament, soit en souscrivant un contrat d'obsèques.
Leur volonté doit être strictement respectée.
Les patients peuvent demander au notaire de leur choix de venir recueillir à leur chevet leurs dernières volontés. Dans ce cas, toutes les dispositions sont prises au sein du groupe hospitalier afin de faciliter l'accomplissement des formalités. Au besoin, le personnel de l'unité de soins peut servir de témoin à l'expression et au recueil de leurs volontés.
En l'absence de volonté laissée par le patient avant son décès et en cas de désaccord au sein des membres de la famille du défunt, ces derniers peuvent saisir le tribunal d'instance, compétent pour les contestations sur les conditions des funérailles.
Une procuration peut être établie jusqu'à la veille du scrutin à 12h.
Lorsque l'état de santé d'une personne l'empêche de se déplacer, la procuration peut être établie à l'hôpital par un officier de police judiciaire. Le patient doit présenter une pièce d'identité à l'officier de police judiciaire.
Les visiteurs et les patients ne peuvent introduire au sein de l'établissement ni boissons alcoolisées, ni médicaments. Toutefois, le médecin peut donner son accord pour les médicaments selon les besoins du patient.
Les visiteurs doivent demander l'autorisation au service pour apporter des produits alimentaires. Dans l'intérêt du patient, la remise de denrées et de boissons même non alcoolisées qui ne sont pas compatibles avec le régime alimentaire prescrit peut être interdite par le médecin et/ou le cadre infirmier du service. Les denrées et boissons introduites en fraude sont remises aux visiteurs ou, si nécessaire, détruites.
Il importe de respecter les recommandations alimentaires définies pour le patient (régime, texture, etc.)
Les produits destinés à un stockage réfrigéré doivent être placés dans des récipients hermétiques portant le nom du patient et la date du jour de stockage (à fournir par les familles). Les produits doivent être transportés dans un sac isotherme afin de préserver les conditions de conservation.
La remise en température des denrées peut être assurée avec l'accord du service dans le micro-onde de l'office.
Les denrées ne doivent pas être stockées plus de 24h au réfrigérateur et les produits réchauffés non utilisés seront systématiquement jetés.
Les personnes hospitalisées doivent veiller au bon état de locaux et objets qui sont à leur disposition et doivent respecter les lieux en ne jetant ni papiers, ni débris de nourriture, dans les couloirs et, à l'extérieur, dans les jardins, pelouses et allées. Les visiteurs sont astreints aux mêmes obligations.
En cas de dégradation, le CHU de Nîmes pourra engager des poursuites à l'encontre du malade auteur de ces dégradations.
Les personnes hospitalisées se doivent d'observer une stricte hygiène corporelle et de porter une tenue vestimentaire descente.
Toutes les chambres sont équipées de téléphone ; les correspondants extérieurs peuvent joindre directement les patients.
Les patients peuvent également communiquer avec l'extérieur depuis leur chambre à condition d'avoir acquis un crédit téléphonique.
Une notice explicative d'utilisation est remise au moment de l'entrée.
Des appels de l'extérieur peuvent être reçus au plus tard jusqu'à 21 heures afin de préserver la tranquillité des hospitalisés.
Les appareils téléphoniques portables (cellulaires) peuvent perturber le fonctionnement de certains équipements médicaux et doivent en principe être éteints. Ils sont tolérés dans les chambres sauf si cela contrevient à la sécurité du service.
Les dispositifs audio, de télévision, et autres appareils sonores sont tolérés au sein de l'établissement dans la mesure où cela ne gène pas le fonctionnement du service, ni le repos des autres malades. Un service de télévision est à la disposition des personnes hospitalisées. Les personnes hospitalisées devront s'acquitter des taxes correspondantes. Une plaquette explicative sur ces prestations est remise au bureau des entrées sur demande.
Un vaguemestre est à la disposition des hospitalisés pour toutes les opérations postales.
Le courrier est distribué chaque jour aux patients. Ils peuvent également l'expédier timbré en le remettant au personnel du service.
Pour recevoir du courrier, les patients doivent demander à leurs correspondants de mentionner leurs nom et prénom ainsi que le service d'hospitalisation.
Sauf indication contraire, le courrier qui serait acheminé après le départ du patient, serait adressé au domicile déclaré au moment de l'hospitalisation.
Les personnes hospitalisées sont libres d'aller et venir dans l'établissement dans la mesure il n'y a pas de contre-indication du fait de leur état, et que cela ne gène pas l'organisation des soins, ni la sécurité des tiers et du patient lui-même.
La qualité et la fraîcheur des aliments qui composent les repas sont rigoureusement contrôlées.
La diététicienne peut intervenir à la demande du patient.
Il est demandé aux patients d'apporter leurs effets personnels (vêtements de nuit, pantoufles...), ainsi que leur nécessaire de toilette (gants, serviettes de toilette et de table).
Le lavage et le change du linge personnel doivent être assurés par la famille aussi fréquemment qu'il est nécessaire.
Afin d'améliorer l'accueil, des journaux et revues sont à la disposition des patients, accompagnants, visiteurs, personnels au kiosque situé au hall d'entrée de Carémeau Sud.
Cette boutique propose également des livres, des fleurs, des confiseries, des bibelots...
Une bibliothèque est par ailleurs accessible sur le site de Serre-Cavalier.
La cafétéria située dans le hall d'accueil est à la disposition des malades et des visiteurs ; des distributeurs automatiques sont également disponibles dans les halls d'accueil pour une restauration rapide.
Des associations bénévoles peuvent, avec l'accord du directeur général ou de son délégué, venir apporter un soutien aux personnes accueillies au sein du CHU de Nîmes, ou développer des activités dans le respect des règles régissant le fonctionnement de l'établissement et des activités médicales et paramédicales. Ces associations peuvent intervenir de façon régulière ou ponctuelle dans les services à leur demande ou sur la demande du cadre du service concerné. Les malades sont libres de donner suite ou pas à ces démarches.
Des conventions établies entre les associations et le CHU de Nîmes déterminent leurs modalités d'intervention.
Une information sur les associations intervenant au CHU est disponible sur le site internet du CHU de Nîmes (www.chu-nimes.fr).
Les personnes qui sont hospitalisées ou qui consultent au sein de l'hôpital doivent être informées du nom des praticiens et des personnes appelées à leur donner des soins. Le directeur général veille à ce que toutes mesures soient prises pour assurer la communication des informations définies à l'article L1111-7 du code de la santé publique.
Toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu'ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus.
Lorsque, postérieurement à l'exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouveaux sont identifiés, la personne concernée doit en être informée, sauf en cas d'impossibilité de la retrouver.
Cette information incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences et dans le respect des règles professionnelles qui lui sont applicables.
Seules l'urgence ou l'impossibilité d'informer peuvent l'en dispenser.
Cette information est délivrée au cours d'un entretien individuel.
La volonté d'une personne d'être tenue dans l'ignorance d'un diagnostic ou d'un pronostic doit être respectée, sauf lorsque des tiers sont exposés à un risque de transmission.
Le patient prend avec les professionnels de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'ils lui fournissent, les décisions concernant sa santé.
Conformément à la réglementation, aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sur le patient sans son consentement libre et éclairé ou sans celui du titulaire de l'autorité parentale s'il est mineur. Ce consentement peut être retiré à tout moment.
Les prélèvements d'éléments et de produits du corps humain ne peuvent être pratiqués que dans les cas et les conditions prévues par la loi.
Lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention, investigation, limitation ou arrêt d'un traitement ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance ou la famille ou à défaut, un de ses proches ait été consulté (cf. art. 90).
Par ailleurs, le médecin doit tenir compte des directives anticipées rédigées par le patient pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement le concernant.
Le médecin doit mettre en œuvre la procédure collégiale (art. 1111-4 du CSP) dans l'hypothèse d'un patient inconscient, sans espoir raisonnable de récupération, qui est maintenu en vie de façon prolongée par des thérapeutiques de substitution d'une ou plusieurs fonctions (cf. art. 73).
Pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté, toute personne majeure peut rédiger des « directives anticipées ». Ces directives anticipées informent sur les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie concernant les conditions de la limitation ou l'arrêt de traitement. Elles sont révocables à tout moment. Le médecin en tient compte pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement concernant la personne, sous réserve que ces directives aient été établies moins de trois ans avant son état d'inconscience. Elles n'ont pas force obligatoire pour le médecin et n'ont qu'une valeur consultative. Elles ont primauté sur les autre avis non médicaux (personne de confiance, familles, proches).
Tout patient a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d'investigation ou de soins ne doivent pas, en l'état des connaissances médicales, lui faire courir de risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté.
Tout patient a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé du CHU mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu'à la mort.
Tout patient dont l'état le requiert a le droit d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement approprié.
Les médecins et les chirurgiens-dentistes peuvent proposer aux patients de participer à une recherche biomédicale (recherche clinique et recherche infirmière).
La loi protège les personnes qui se prêtent à ces recherches et définit les conditions de leur déroulement. Elle prévoit que l'intérêt du patient doit toujours primer sur les seuls intérêts de la science et de la société. Les recherches biomédicales doivent toujours être réalisées dans le respect des règles de bonnes pratiques.
Avant de réaliser une recherche sur une personne, tout investigateur est tenu d'en soumettre le projet à l'avis d'un Comité de Protection des Personnes.
Sous réserve de dispositions légales spécifiques, aucune expérimentation ne peut être menée sans l'accord de la personne concernée. Le consentement libre, éclairé et exprès du patient ou le cas échéant de son représentant légal doit toujours être recueilli. Il doit être consigné par écrit, après que le médecin investigateur ait informé la personne complètement et précisément, selon les modalités prévues par la loi. Des dispositions protectrices spécifiques sont prévues par la loi pour les personnes majeures sous tutelle, sous curatelle ou sous sauvegarde de justice, ainsi que sur les personnes majeures hors d'état d'exprimer son consentement et ne faisant pas l'objet d'une mesure de protection juridique.
Les malades ou, le cas échéant, leurs représentants légaux, sont toujours libres de refuser leur participation à des recherches biomédicales ou de mettre fin, à tout moment, à cette participation.
En l'absence de contre-indication, toute personne de 18 à 65 ans peut donner bénévolement son sang.
L'établissement Français du Gard accueille les donneurs sur le site du CHU de Carémeau.
De nombreux patients ont besoin d'une greffe. Le CHU de Nîmes fait partie des établissements autorisés à effectuer des prélèvements d'organes et de tissus.
Ces prélèvements peuvent, selon le type de greffe, s'effectuer sur donneur vivant ou décédé sauf refus exprimé.
Les prélèvements d'éléments et de produits du corps humain ne peuvent être pratiqués que dans les cas et les conditions prévues par la loi.
Lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance ou la famille ou à défaut, un de ses proches ait été consulté.
Par ailleurs, le médecin doit tenir compte des directives anticipées rédigées par le patient pour toute décision d'investigation, d'intervention ou de traitement le concernant.
Pour être valables, ces directives doivent être récentes et ne pas dater de plus de trois ans. Elles sont révocables à tout moment.
Les informations relatives aux tarifs pratiqués sont affichées au niveau des salles d’attentes, des bureaux des entrées et des régies.
Les frais de séjour se composent de la façon suivante :
La prise en charge du prix de journée par l'organisme d'assurance maladie est de 80% pendant les 30 premiers jours ; le patient ou sa mutuelle aura alors à régler le ticket modérateur de 20%.
La prise en charge du prix de journée est de 100 % dans les cas suivants :
Le patient peut demander auprès de la régie ou de l'instructeur de son dossier administratif un devis estimatif des frais restant à sa charge.
Le patient doit régler le forfait journalier si sa mutuelle ne le prend pas en charge.
L'exonération du forfait journalier intervient :
Plusieurs tarifs sont mis en place selon la règlementation en vigueur :
Si le patient est assuré social et si il n'a pas de mutuelle : une partie des frais d'hospitalisation est à sa charge.
Si le patient n'est pas assuré social, soit :
La direction peut demander une provision ou le règlement intégral des frais d'hospitalisation, dans le cas où le patient n'a pas remis son attestation de prise en charge.
Si les recherches sont restées vaines et s'il s'agit d'une personne mineure, d'une personne majeure hospitalisée sans son consentement ou d'une manière générale, si la situation l'exige (patient en danger ou présentant un danger pour l'ordre public ou la sécurité des personnes), le cadre de service faxe au commissariat la fiche de signalement, prévient le service de sécurité lequel appelle les services de police. (cf. instruction Exlibris n°IQUAO71A). Il doit également informer sans délai la famille ou le représentant légal du patient.
Les patients peuvent bénéficier d'une chambre particulière lors de leur hospitalisation, sous réserve des disponibilités du service. La demande doit être formulée au bureau des entrées dés l'arrivée dans le service. En cas d'impossibilité, le personnel soignant ne donne pas suite.
La chambre individuelle fait l'objet d'un supplément de facturation qui peut être pris en charge par la mutuelle du patient le cas échéant.
La déclaration de la naissance d'enfants au sein de l'hôpital est effectuée par des agents du bureau des entrées du CHU chargés de l'état civil ou à leur demande par le père ou la mère, conformément aux dispositions du Code civil, dans les trois jours suivant l'accouchement.
Un document déclaratif est établi à cet effet sur les indications données par la mère de l'enfant nouveau-né.
Un exemplaire de ce document est inclus dans le registre d'inscription des naissances tenu par l'hôpital.
La déclaration d'enfant sans vie est établie conformément aux dispositions du Code civil. Cette déclaration est enregistrée sur le registre des décès de l'hôpital. Il en est ainsi lorsque l'enfant, sans vie au moment de la déclaration à l'état civil, est né vivant mais non viable ou lorsque l'enfant est mort-né selon les dispositions réglementaires en vigueur.
En revanche si l'enfant est né vivant et viable, mais qu'il est décédé avant l'établissement d'une déclaration de naissance, le médecin responsable doit établir un certificat médical attestant que l'enfant est né vivant et viable et qu'il est décédé, en indiquant les dates et heures de la naissance et du décès. L'officier d'état civil établira, au vu de ce certificat, un acte de naissance et un acte de décès. Cette procédure concerne tout enfant né vivant et viable, même s'il n'a vécu que quelques instants et quelle qu'ait été la durée de la gestation.
Patient en état d'exprimer sa volonté
Lorsqu'une personne en phase avancée ou terminale d'une affection grave ou incurable quelle qu'en soit la cause, décide de limiter ou d'arrêter tout traitement, le médecin respecte sa volonté.
Il doit, préalablement, l'informer des conséquences de son choix et tout mettre en œuvre pour tenter de le convaincre d'accepter les soins indispensables, avec possibilité de faire appel à un autre médecin dans ce but. La décision est alors inscrite dans le dossier médical.
Patient hors d'état d'exprimer sa volonté
Hormis les cas d'urgence ou impossibilité, et à l'exception de directives anticipées (cf. art. 59), lorsqu'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin peut décider de limiter ou d'arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n'ayant d'autre objet que la seule prolongation de la vie de cette personne, après avoir respecté la procédure collégiale et avoir consulté l'entourage du patient (cf. art. L1111-13 du CSP).
La décision est prise par le médecin en charge du patient en concertation avec l'équipe de soins et avis motivé d'au moins un médecin extérieur au service sauf impossibilité (cf. art. R4127-37 II du CSP).
Le médecin doit inscrire la décision de limitation ou d'arrêt du traitement dans le dossier médical et tracer la mise en œuvre de la procédure collégiale de manière détaillée.
L'avis non médical de la personne de confiance désignée prévaut, à défaut celui de la famille et à défaut celui des proches (art. 90).
Dans tous les cas le médecin est tenu de sauvegarder la dignité de la personne et de lui dispenser des soins palliatifs.
Lorsque la personne en fin de vie ou sa famille en exprime le désir, celle-ci peut être transférée à son domicile. Elle est transportée, si elle le souhaite, et dans la mesure des possibilités, avec toute la discrétion souhaitable, dans une chambre individuelle. Ses proches sont admis à rester auprès d'elle et à l'assister dans ses derniers instants. Ils peuvent être admis à prendre leurs repas dans l'établissement et à y rester en dehors des heures de visites si les modalités d'hospitalisation le permettent.
Notification du décès
La famille et les proches sont prévenus dès que possible et par tous moyens de l'aggravation de l'état de la personne et de son décès.
Le décès est confirmé par tous moyens. Le certificat doit être établi par un médecin « thésé ».
Lorsque la personne est de nationalité étrangère et dont la famille ne réside pas en France, le décès est notifié au consulat le plus proche.
Si la personne est militaire, son décès doit être notifié à l'autorité militaire compétente.
Pour les mineurs relevant d'un service départemental d'aide sociale à l'enfance, au président du conseil général.
Pour les mineurs relevant des dispositions relatives à la protection de l'enfance et adolescence en danger, la notification du décès est adressée au directeur de l'établissement dont relève le mineur ou la personne chez qui le mineur résidait habituellement.
Formalités administratives
Le décès des personnes accueillies dans les services du CHU est retranscrit dans un registre spécial. Doivent y être également retranscrites les déclarations d'enfants sans vie.
Le CHU de Nîmes doit, dans les 24 heures suivants le décès d'une personne, en informer l'officier d'état civil compétent.
Police sanitaire – Biens des personnes décédées
Lorsque les mesures de polices sanitaires y obligent, les effets et objets mobiliers de la personne décédée peuvent être incinérés.
Dans ce cas, les ayants droits ne peuvent formuler aucune réclamation, ni même obtenir le remboursement des effets ainsi incinérés.
Réclamation du corps
La famille, ou à défaut, les proches disposent d'un délai de 10 jours pour réclamer le corps de la personne décédée dans l'établissement.
La mère, ou le père disposent, à compter de l'accouchement, du même délai pour réclamer le corps de l'enfant pouvant être déclaré sans vie à l'état civil.
Le corps est remis sans délai aux personnes.
Lorsque le corps n'est pas réclamé dans un délai de 10 jours, l'établissement dispose de deux jours francs pour :
ou
Un registre est tenu par le CHU de Nîmes mentionnant les informations permettant le suivi du corps des personnes décédées et des enfants pouvant être déclarés sans vie à l'état civil depuis le constat du décès des personnes ou de la date de l'accouchement des enfants pouvant être déclarés sans vie à l'état civil et jusqu'au départ des corps de l'établissement.
Prise en charge du défunt
Le personnel habilité pratique les derniers soins d'hygiène sur le défunt, en répondant dans la mesure du possible aux croyances et besoins spirituels de la personne. Le défunt est transporté vers la chambre mortuaire dans l'attente des obsèques.
Le règlement intérieur de la chambre mortuaire est annexé au présent document.
Le personnel se doit de respecter l'intégrité de la personne décédée et de garantir le respect dû aux morts conformément aux prescriptions prévues par l'article 227-7 du Code Pénal.
Lorsque l'état du patient ne requiert plus son maintien dans l'une des unités de soins du CHU, sa sortie est prononcée par le directeur général sur proposition du médecin responsable de la structure médicale concernée.
Le directeur ou son représentant mentionne la sortie sur la fiche individuelle du patient.
Il signale la sortie d'un militaire au chef de corps ou, à défaut, à la gendarmerie.
Le cas échéant, sur proposition médicale et en accord avec le patient et sa famille, le directeur général prend toutes dispositions en vue du transfert immédiat du patient dans un établissement de soins de suite ou de réadaptation ou de soins de longue durée adapté à son cas.
Le patient doit être préalablement informé du coût et des modalités de prise en charge financière d'un tel transfert.
La sortie donne lieu à la remise au patient d'un bulletin de sortie indiquant les dates de l'hospitalisation.
Ce bulletin ne doit porter aucun diagnostic ni aucune mention d'ordre médical relatifs à la maladie qui a motivé l'hospitalisation.
Tout patient sortant doit recevoir les certificats médicaux et les ordonnances nécessaires à la continuation des soins et des traitements requis ainsi qu'à la justification de ses droits.
En cas de nécessité médicale, une prescription de transport sanitaire, par ambulance ou tout autre transport sanitaire, peut être établie, lors de la sortie, par un médecin hospitalier. Cette prescription peut le cas échéant permettre la prise en charge du transport par un organisme de protection sociale.
Dans le cas où le coût du transport est à la charge du patient, celui-ci dispose du libre choix de l'entreprise qui assure le transport. Le CHU tient à la disposition des patients la liste complète des entreprises de transport en ambulance agréées du département.
Sauf cas des nouveaux nés prématurés, de nécessité médicale ou cas de force majeure déterminée par le médecin responsable du service, les nouveaux nés quittent le CHU en même temps que leur mère.
À l'exception des mineurs, des personnes hospitalisées sous contrainte pour troubles mentaux, des majeurs protégés ainsi que des détenus et des gardés à vus les patients peuvent, sur leur demande, quitter à tout moment l'hôpital.
Toutefois, si le praticien hospitalier responsable de la structure médicale concernée estime que cette sortie est prématurée et présente un danger pour leur santé, cette sortie est effectuée de la façon suivante :
Si la sortie contre avis médical est demandée pour un mineur par son représentant légal, le médecin responsable de la structure médicale concernée peut saisir le procureur de la République afin de provoquer les mesures d'assistance qu'il juge nécessaires.
Les modalités de la sortie sont consignées dans le dossier médical.
Au cas où un patient quitte l'hôpital sans prévenir, des recherches sont entreprises pour le retrouver au sein de l'unité de soins, de l'hôpital et de ses abords immédiats.
Si les recherches sont restées vaines et s'il s'agit d'une personne mineure, d'une personne majeure hospitalisée sans son consentement ou d'une manière générale, si la situation l'exige (patient en danger ou présentant un danger pour l'ordre public ou la sécurité des personnes), le cadre de service faxe au commissariat la fiche de signalement, prévient le service de sécurité lequel appelle les services de police. (cf. instruction Exlibris n°IQUAO71A). Il doit également informer sans délai la famille ou le représentant légal du patient.
Dans tous les cas, un courrier est adressé au patient à son domicile (ou à son représentant légal) afin de l'informer des dangers résultant de sa sortie contre avis médical. Une lettre indiquant son état de santé, les soins proposés et les risques encourus est également adressée à son médecin traitant. Une copie de ces lettres est conservée dans le dossier médical du patient.
La sortie du patient est prononcée le jour où il a quitté le CHU.
La sortie d'un patient dûment averti peut, en dehors des cas où son état de santé l'interdirait, être prononcée par le directeur, après avis médical, par mesure disciplinaire fondée sur le constat de désordres persistants dont il est la cause ou, plus généralement, d'un manquement grave aux dispositions du présent règlement intérieur.
Dans ces circonstances, une proposition alternative de soins est au préalable faite au patient, afin d'assurer la continuité des soins.
Toute personne hospitalisée reçoit avant sa sortie un questionnaire destiné à recueillir ses appréciations et ses observations. Il peut envoyer ou déposer ce questionnaire auprès de l'administration du CHU et, s'il le désire, sous une forme anonyme.
En cas de contestations et de réclamations, toute personne peut adresser au directeur général du CHU ou au directeur de la clientèle un courrier relatant des faits ou se rendre à la direction clientèle (hall 4 niveau 0) exprimer son mécontentement ou encore appeler ce service au 04 66 68 36 05 ou 04 66 68 42 83 du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00. Le directeur général ou le directeur de la clientèle pourra saisir, s'il le juge nécessaire, les instances compétentes afin de parvenir à la résolution de la difficulté. Il devra en informer les auteurs des réclamations.
La Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC) a pour mission de veiller au respect du droit des usagers et de contribuer à l'amélioration de la qualité de leur prise en charge. A ce titre, elle a pour mission de faciliter les démarches de ces personnes et de veiller à ce qu'elles puissent exprimer leurs griefs auprès des responsables de l'établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informées des suites de leurs demandes. Elle peut être saisie par le patient hospitalisé ou l'un de ses proches.
Toute personne, usager de l'hôpital, se doit de respecter les professionnels dans l'exercice de leur métier.
Toute agression, violence verbale ou physique est répréhensible et susceptible de poursuites pénales.
Tous les agents de l’établissement doivent respecter la charte du patient hospitalisé.
Les personnels hospitaliers ont le devoir de satisfaire aux demandes d’information des usagers dans le respect des règles énoncées dans les deux rubriques suivantes. Ils participent ainsi à la transparence des décisions et des dossiers (article 27 loi n° 83-634 du 13 juillet 1983).
LE CADRE JURIDIQUE
Conformément aux dispositions de l'article L1110-4 du Code de la Santé Publique (loi du 4 mars 2002) :
« Toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins, a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant... »
Au terme de l'article 226-13 du code pénal :
« La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. »
En application de ces textes, le secret professionnel, institué dans l'intérêt des patients, est absolu. Il s'impose à tout fonctionnaire et agent public, pour tout ce qui leur a été confié mais également ce qu'ils ont vu, entendu ou compris dans l'exercice de leur activité.
La violation du secret professionnel est passible de sanctions non seulement disciplinaires mais aussi pénales.
LES INFORMATIONS
Les informations d'ordre purement médical :
Les informations relatives à la vie privée :
LES PERSONNES
Ce secret au sens large s'impose à tout professionnel de santé, au CHU et en relation avec l'établissement dans le cadre du système de santé :
DÉROGATIONS
L'article 40 du Code de procédure Pénale
Les fonctionnaires en exercice à l'hôpital et les responsables de pôle, en leur qualité d'autorité constituée, sont tenus par les dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale et doivent porter à la connaissance des autorités judiciaires les crimes et délits dont ils ont eu connaissance dans l'exercice de leurs fonctions. Ils en tiennent préalablement informés le directeur général.
L'article 226-14 du Code Pénal : trois hypothèses
Le secret professionnel peut également être levé dans d'autres cas prévus par la réglementation, notamment :
Indépendamment des règles instituées en matière de secret professionnel et médical, la discrétion professionnelle interdit aux agents hospitaliers de communiquer les faits, pièces, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice de leurs fonctions notamment vis-à -vis des patients. La violation de cette obligation peut être sanctionnée sur le plan disciplinaire.
Les personnels sont tenus, dans l'exécution de leur service, au devoir de stricte neutralité. Ils s'abstiennent notamment de tous propos, discussions ou comportements excessifs ou discourtois, susceptibles d'importuner ou de choquer les patients, les visiteurs et les autres agents de l'hôpital.
La liberté de conscience doit être rigoureusement respectée. Aucune propagande ou pression, quel qu'en soit l'objet, ne doit être exercée sur les patients ou sur leurs familles.
Elle consiste dans l'obligation de ne manifester par aucun acte et aucune parole nuisible ou préjudiciable à l'établissement, aux malades, au personnel.
Le personnel doit être soucieux d'apporter une réponse de qualité aux besoins de la personne soignée et de son entourage. Il veille à leur prêter une attention particulière et à délivrer une information adaptée aux usagers dans les situations d'attentes.
D'une manière générale, il prend toute disposition, dans l'exercice de ses fonctions, pour contribuer personnellement au climat de sécurité et de calme indispensable au sein de l'établissement.
L'intimité du malade doit être préservée lors des soins, des toilettes, des consultations, des visites médicales, des traitements préopératoires, des radiographies, des brancardages, et d'une manière générale, à tout moment du séjour hospitalier.
Les personnels et les visiteurs extérieurs doivent frapper avant d'entrer dans la chambre du malade et n'y pénétrer, dans toute la mesure du possible, qu'après y avoir été invités par l'intéressé.
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d'état d'exprimer sa volonté et de recevoir l'information nécessaire à cette fin. Cette désignation est faite par écrit. Cependant, elle est révocable à tout moment par le patient.
Si le patient le souhaite, la personne de confiance l'accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l'aider dans ses décisions.
Si celle-ci est faite lors de l'admission à l'hôpital, elle sera obsolète dès que le patient quittera l'hôpital (art. L1111-6 du CSP).
Dans chaque service, les médecins et les soignants reçoivent les familles des patients dans des conditions préservant la confidentialité, soit sur rendez-vous, soit aux jours et heures qui sont portés à la connaissance des patients et de leurs familles.
En l'absence d'opposition du patient, les indications d'ordre médical, telles que diagnostic et évolution de la maladie, ne peuvent être données que par les médecins dans les conditions définies par le Code de Déontologie Médicale ; de même, les renseignements courants sur l'état du patient peuvent être fournis par des personnels qualifiés aux membres de la famille sauf avis contraire du patient.
Les personnels doivent aviser les familles ou les proches en temps utile des décisions importantes concernant le malade avant que la décision ait reçu exécution, sauf urgences médicales.
À l'exception des mineurs soumis à l'autorité parentale, les patients peuvent demander qu'aucune indication ne soit donnée par téléphone ou d'une autre manière sur leur présence au sein de l'hôpital ou sur leur état de santé.
Toutefois, cette disposition ne fait pas obstacle à l'obligation, pour le directeur, de signaler aux autorités militaires l'admission en urgence de militaires.
Pour les patients demandant le bénéfice du secret de l'hospitalisation, un dossier d'admission est constitué normalement. Toutefois, une mention relative à l'admission sous secret est portée sur leur dossier et les services concernés (standard, service de soins, hôtesses d'accueil) en sont avisés.
Les familles seront accueillies et informés avec tact et ménagement, en toute circonstance.
Le libre choix des familles doit être rigoureusement respecté lorsque celles-ci désirent faire appel à des entreprises privées de transport sanitaire, des opérateurs funéraires, etc.
La mission de tout hôpital est d’assurer le soin, la sécurité et le bien être du malade. Il fonctionne 24 heures/24, tous les jours de l’année. Cette continuité du service impose des contraintes aux professionnels. .
Il est interdit à tout membre du personnel d'avoir dans une entreprise en relation avec son service des intérêts de toute nature susceptibles de compromettre son indépendance et sa neutralité.
Il est interdit à tout agent d'exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit.
Il ne peut être dérogé à cette interdiction que dans les conditions prévues par les dispositions législatives et règlementaires sur les cumuls.
Il est interdit aux personnels de l'établissement de bénéficier d'avantages en nature ou en espèces, lorsque ceux-ci sont obtenus auprès d'entreprises assurant les prestations, produisant ou commercialisant les produits pris en charge par les régimes obligatoires de sécurité sociale.
Cette interdiction générale ne concerne pas les activités de recherche ou d'évaluation scientifique, dès lors que ces avantages matériels restent accessoires par rapport à l'objet scientifique et professionnel et qu'ils ne sont pas étendus à des personnes autres que les professionnels directement concernés.
Aucun agent du CHU ne doit conserver des objets, documents ou valeurs confiés par des patients.
Ces objets, documents ou valeurs doivent être déposés sans délai auprès du régisseur de l'hôpital.
Tout fonctionnaire ou agent public doit, sous peine de sanctions disciplinaires, obéir aux ordres reçus de sa hiérarchie sauf si ces derniers sont illégaux et/ou de manière à compromettre un intérêt public.Â
Tout agent doit aviser son supérieur hiérarchique, dans les meilleurs délais, des incidents de toute nature dont il a connaissance à l'occasion de son service.
Tout agent de l'hôpital, appelé à être entendu en justice ou auprès des services de police (sur des affaires affectant le fonctionnement du service), se doit de prévenir immédiatement le directeur de l'établissement.
Tout agent de l'hôpital doit veiller à conserver en bon état les locaux, le matériel, les effets et objets de toute nature mis à leur disposition par le CHU. Les locaux mis à disposition sont susceptibles de modification d'affectation nécessitant des changements d'implantation éventuels auxquels les personnels devront se conformer.
Les dégradations volontaires causées par la faute ou la négligence du personnel amèneront l'hôpital à en demander la réparation pécuniaire.
Chaque agent, dans ses propres situations de travail, doit se conformer aux bonnes pratiques d'utilisation du système par lequel l'administration met à sa disposition les technologies de l'information et de la communication, en particulier les dispositions de la loi informatique et libertés.
Il doit connaître et appliquer les règles définies dans la « politique de sécurité et de confidentialité du système d'information
Tout agent est tenu d'exercer ses fonctions au sein de l'établissement avec l'assiduité et la ponctualité indispensables au bon fonctionnement du service public hospitalier.
Tous les agents exerçant au CHU doivent observer strictement les règles d'hygiène et de sécurité qui les concernent pendant l'exécution de leur service. Ils doivent notamment porter en présence des patients, les tenues fournies par l'établissement et respecter l'interdiction de fumer.
Ils ont l'obligation de participer aux mesures de prévention prises pour assurer la sécurité générale de l'hôpital.
La tenue est un élément du respect dû aux patients.
Une tenue et un langage corrects sont exigés de l'ensemble du personnel.
Chaque membre du personnel doit, par son comportement, participer au bien être du patient et de son entourage dans le respect de ses droits.
Il a également le devoir de porter à la connaissance de l'institution toute situation de maltraitance qu'il a pu constater.
Chaque membre du personnel doit, par son comportement, participer à la lutte contre le bruit, tout particulièrement la nuit, dans les unités de soins.
Des restaurants sont mis à disposition des personnels. Chaque membre du personnel doit obligatoirement présenter sa carte professionnelle pour l'encaissement dans les restaurants du personnel du CHU.
Il est interdit au personnel hospitalier de consommer les produits alimentaires destinés aux patients et distribués dans les services de soins.
Le courrier circulant dans l'établissement est confié aux vaguemestres. L'accès à ce local est interdit à toute personne étrangère au service.
L'agent a droit à une protection contre les menaces, injures, diffamations, ainsi que contre des violences ou voies de fait. Elle se traduit notamment par la prise en charge des honoraires d'avocat dans la limite du barème établi par la direction, l'application du régime des accidents de travail, s'il y a lieu et la réparation du préjudice qui en résulte.
Il est également protégé dans le cas d'une faute commise à la condition qu'elle ne présente pas les caractéristiques d'une faute personnelle détachable du service.
La mise en œuvre par le CHU de mesures de protection et de surveillance pour éviter que n'y surviennent des événements préjudiciables à son bon fonctionnement ne modifie pas les règles normales de la responsabilité hospitalière.
Les faits de délinquance perpétrés dans l'enceinte du CHU engagent la responsabilité de leurs seuls auteurs, qu'ils soient identifiés ou non.
Les agents, victimes de dommages de toute nature peuvent porter plainte en leur nom personnel ; le directeur dépose plainte pour les dommages subis par l'hôpital.
Le CHU est subrogé aux droits de l'agent victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes versées à l'agent. Il dispose, en outre, aux mêmes fins, d'une action directe qu'il peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale.
Loi du 13 juillet 1983 - Article 11.
Tout Fonctionnaire a accès à son dossier individuel dans les conditions définies par la loi. Les demandes doivent être adressées à la Direction du Développement Professionnel.Â
La liberté de conscience et d'opinion est totale mais la liberté d'expression n'est pas absolue et les agents publics sont tenus à une obligation de réserve (cf. art. 86 et 87) .
Aucune distinction, directe ou indirecte ne peut être faite entre les agents en raison de leur opinion politique, syndicale, philosophique ou religieuse, de leur origine, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leur patronyme de leur état de santé, de leur handicap, de leur apparence physique, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race.
Toutefois, des distinctions peuvent êtres faites afin de tenir compte d'éventuelles inaptitudes physiques à exercer certaines fonctions. De même, des conditions d'âge peuvent être fixées par décret, pour le recrutement des fonctionnaires ou encore pour la carrière de ceux-ci.
Loi du 13 juillet 1983 modifiée par la loi n°2005-8 43 du 26 juillet 2005 - Article 6
De même, le dossier individuel de tout fonctionnaire ne doit comporter aucune mention faisant état des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l'intéressé.
Aucune distinction, directe ou indirecte, ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leur sexe. Toutefois, des recrutements distincts pour les femmes ou les hommes peuvent, exceptionnellement, être prévus lorsque l'appartenance à l'un ou l'autre sexe constitue une condition déterminante de l'exercice des fonctions.
Aucune discrimination ne peut être faite concernant le recrutement, la titularisation, la formation ou la notation, la discipline, la promotion, l'affectation et aucune mutation ne peut être décidée à l'égard du fonctionnaire en prenant en considération :
Loi du 13 juillet 1983 modifiée par la loi n°2005-8 43 du 26 juillet 2005 - Article 6 bis
Aucune discrimination ne peut être faite concernant le recrutement, la titularisation, la formation ou la notation, la discipline, la promotion, l'affectation et aucune mutation ne peut être décidée à l'égard du fonctionnaire en prenant en considération :
Loi du 13 juillet 1983 modifiée par la loi n°2005-8 43 du 26 juillet 2005 - Article 6 ter.
Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Loi du 13 juillet 1983 modifiée par la loi n°2005-8 43 du 26 juillet 2005 - Article 6 bis
sa qualification professionnelle, d'assurer son adaptation à l'évolution des techniques, de favoriser sa promotion sociale.
Sans préjudice des actions de formation professionnelle prévues par les statuts particuliers, tout agent bénéficie chaque année, en fonction de son temps de travail, d'un droit individuel à la formation. Ce droit est mis en oeuvre à l'initiative de l'agent en accord avec son administration. Celle-ci prend en charge les frais de formation.
Les actions de formation suivies au titre du droit individuel à la formation peuvent avoir lieu, en tout ou partie, en dehors du temps de travail. Dans ce cas, les agents bénéficiaires perçoivent une allocation de formation.
Les fonctionnaires peuvent également bénéficier de périodes de professionnalisation comportant des actions de formation en alternance et leur permettant soit d'exercer de nouvelles fonctions au sein d'un même corps ou cadre d'emploi, soit d'accéder à un autre corps ou cadre d'emploi.
Il est reconnu et donne la liberté d'adhérer au syndicat de son choix. Les organisations syndicales participent à différentes instances telles que le conseil d'administration (devenu conseil de surveillance dans le cadre de la loi HPST), le Comité Technique d'Etablissement, le Comité d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et les Commissions Administratives Paritaires (CAP).
La représentativité des organisations syndicales est- issue des résultats des élections organisées tous les quatre ans.
Les droits syndicaux s'exercent notamment par la possibilité, au sein de l'établissement, de tenir des réunions, de bénéficier de locaux, d'autorisations d'absence..., dans des limites de temps fixées par les textes en vigueur.
Toutefois, l'exercice du droit syndical s'inscrit dans le respect des nécessités de services et du principe de neutralité du service public.
Tous les personnels disposent du droit de grève sous réserve que la continuité du service public soit assurée. La détermination des effectifs nécessaires dans les services est arrêtée par le directeur général, après concertation avec les organisations syndicales, en tenant compte de la sécurité des patients, de la préservation des matériels et bâtiments. Les assignations pour assurer un service minimum sont effectuées par le directeur général en fonction du protocole élaboré en concertation avec les organisations syndicales.
Un délai de préavis de 5 jours francs doit être respecté avant le début de la grève. Il doit préciser le ou les motifs de recours à la grève.
Les diverses dispositions prises relatives à l'organisation du temps de travail sont rassemblées dans un chrono guide disponible dans tous les services et à la direction des ressources et de l'organisation du travail.
Le respect des exigences d’hygiène et de sécurité est une exigence forte au sein de l’institution.
Une stricte hygiène personnelle est de règle au Centre Hospitalier Universitaire. Chacun est tenu de l'observer.
Le personnel est en outre invité à se conformer aux protocoles existants et validés par le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales.
Les dispositions interdisant l'introduction d'animaux dans l'enceinte hospitalière ne font pas obstacle à ce que des chiens-guides d'aveugles ou malvoyants soient autorisés à pénétrer au sein de l'hôpital, dans les limites fixées par la réglementation et dans les conditions définies avec le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales.
Par mesure d'hygiène et de sécurité, il est interdit de fumer quelque soit la substance et le support utilisé (ex cigarette électronique) dans l'ensemble des locaux clos et couverts du Centre Hospitalier Universitaire.
Cette interdiction concerne au même titre les locaux d'accueil et de réception, les locaux affectés à la restauration collective, les salles de réunion et de formation, les salles et espaces de repos, les locaux réservés aux loisirs, à la culture et au sport et tous les locaux sanitaires et médico-sanitaires, y compris les chambres.
Une signalisation apparente rappelle, dans les locaux clos et couverts fréquentés par les malades, leurs accompagnants ou leurs proches, et par les personnels, le principe de l'interdiction de fumer.
Le personnel de l'hôpital et de toute entreprise ou association hébergée dans son enceinte est tenu de respecter scrupuleusement la traçabilité et les procédures de tri, d'évacuation et d'élimination des déchets solides, liquides ou radioactifs. Il se réfère pour cela aux documents existants.
Le personnel de l'établissement doit respecter les dispositions relatives au port des tenues professionnelles. Le personnel des services de soins est tenu de respecter scrupuleusement les procédures de tri et d'évacuation du linge qui garantissent la protection des personnels de la manutention et de la blanchisserie du Centre Hospitalier Universitaire. Une procédure sur la fonction linge entre la blanchisserie et les unités fonctionnelles est disponible et accessible sur intranet.
Les règles de sécurité générale qui visent à assurer le calme et la tranquillité des usagers ainsi que la protection des personnes et des biens contre les risques d'origine intentionnelle doivent être en permanence proportionnées aux besoins du Centre Hospitalier Universitaire en fonction des circonstances locales. En tant que responsable de la conduite générale de l'établissement, le directeur général les édicte par voie de recommandations générales ou de consignes particulières, prises en vertu de son pouvoir de police et d'organisation du service, dans le respect des lois, des règlements et des principes généraux du droit.
Le directeur général veille, en tant que responsable du bon fonctionnement de l'hôpital, au respect des règles de sécurité et coordonne leur mise en œuvre. Ces règles visent à éviter et pallier les conséquences des accidents dus à des défaillances techniques, à des défaillances humaines ou à des facteurs naturels.
Des actions de prévention sont mises en œuvre afin de garantir un meilleur niveau de protection de la sécurité et de la santé des personnels du CHU.
Les règles de sécurité (sécurité générale et sécurité du fonctionnement) ont pour but de limiter les risques, accidentels ou intentionnels, susceptibles de nuire à la permanence, à la sûreté et à la qualité des prestations d'accueil et de soins que l'hôpital assure à ses usagers.
Elles visent également à protéger les personnels et leur outil de travail ainsi que le patrimoine hospitalier et son environnement.
Quelle que soit la raison de sa présence au sein de l'établissement, toute personne y ayant pénétré doit se conformer aux règles de sécurité, dans l'intérêt général. Elle doit respecter les indications qui lui sont données et, le cas échéant, obéir aux injonctions des personnels habilités.
Dans la mesure où les conventions qui lient le Centre Hospitalier Universitaire à certains organismes implantés sur son domaine n'en décident pas autrement, les règles de sécurité en vigueur au sein du CHU de Nîmes leur sont opposables.
L'accès dans l'enceinte de l'hôpital est réservé à ses usagers, à leurs accompagnants, à leurs visiteurs et à ceux qui y sont appelés en raison de leurs fonctions.
Les conditions matérielles de l'accès de ces diverses catégories de personnes sont définies et organisées par le directeur général qui, le cas échéant, peut prendre dans l'intérêt général les mesures restrictives qui lui paraissent nécessaires.
L'accès de toute personne n'appartenant pas à une de ces catégories est subordonné à l'autorisation du directeur général, qui veille aussi à ce que les tiers dont la présence au sein du CHU n'est pas justifiée soient signalés, invités à quitter les lieux et, au besoin, reconduits à la sortie de l'hôpital.
De même, pour des raisons de sécurité, le directeur général peut préciser et organiser les conditions d'accès à certains secteurs ou à certains locaux. Lorsqu'elles concernent les tiers, les limitations ou interdictions d'accès doivent être clairement affichées, avec mention explicite des risques courus et des responsabilités éventuelles.
Sauf besoins de service ou autorisations spéciales, et sous réserve des dispositions du présent règlement, il est interdit d'introduire dans l'établissement, animaux, alcool, armes, explosifs, produits incendiaires, toxiques, dangereux ou prohibés par la loi.
Les objets et produits dangereux ou prohibés par la loi doivent être déposés auprès de l'administration hospitalière. Les objets et produits prohibés par la loi ainsi déposés sont remis aux autorités de police, contre récépissé.
Tout accompagnant ou visiteur qui, le cas échéant en ne respectant pas les dispositions du présent règlement intérieur, crée un trouble, est invité à mettre un terme à ce trouble. S'il persiste, il peut lui être enjoint de quitter l'hôpital. Si nécessaire, il peut être accompagné à la sortie de l'hôpital.
Tous les personnels assurant la sécurité générale exercent leurs fonctions sous l'autorité du directeur général.
Leurs possibilités d'intervention sur les personnes sont limitées aux cas prévus d'obligation d'assistance aux personnes en péril, de crime ou délit flagrant et de légitime défense ou état de nécessité fixés par la réglementation.
Ils ne peuvent intervenir dans les services et départements de soins qu'à la demande du directeur général ou des personnels responsables de ces services et départements.
Dans l'attente de l'arrivée des forces de police, ils peuvent retenir aux sorties de l'hôpital, durant le temps strictement nécessaire, toute personne en situation de flagrant délit.
Ils peuvent dans les mêmes conditions retenir les patients qui leur paraîtraient désorientés ou susceptibles de courir un danger à l'extérieur de l'hôpital, pendant le temps strictement nécessaire à la vérification de leur situation et le cas échéant à leur prise en charge par un service de soins.
En dehors du cas de péril grave et imminent évoqué au présent règlement, ils ne peuvent, sans l'accord de l'intéressé, procéder ni à l'ouverture d'une armoire, d'un vestiaire, ou à des investigations, ni à l'inspection du contenu d'un véhicule particulier.
Le directeur général informe sans délai le Procureur de la République des crimes et délits qui sont portés à sa connaissance dans l'exercice de ses fonctions. Il avise l'officier de police judiciaire territorialement compétent en cas de mort violente ou suspecte.
D'une manière générale, il s'assure dans ces circonstances que les indices utiles à la manifestation de la vérité soient préservés.
Seul le directeur général a la responsabilité d'organiser les relations avec les autorités de police. Il lui revient de décider s'il y a lieu de demander au sein du CHU une intervention de police, l'autorité de police appréciant si cette intervention est possible ou nécessaire.
En cas d'enquête de police judiciaire, le directeur général doit être systématiquement informé des situations et des conditions dans lesquelles cette enquête intervient. Il veille à ce que soient pris en considération, dans les meilleures conditions possibles, les impératifs et les garanties tirées de l'application de la loi pénale, du secret professionnel, de la charte du patient hospitalisé et d'une manière générale des droits du citoyen.
En cas de circonstances exceptionnelles, le directeur général prend toutes les mesures justifiées par la nature des événements et proportionnées à la gravité de la situation.
Le comité local d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail en est informé pour les matières relevant de sa compétence.
Le directeur général peut ainsi faire procéder, avec l'accord et en présence des intéressés, à l'ouverture des vestiaires, armoires individuelles, véhicules, ou à des investigations dans les chambres d'hospitalisation.
Il peut, dans les mêmes conditions, faire interdire l'accès de l'établissement à toute personne qui se refuserait à se prêter aux mesures générales éventuelles qu'il a décidé comme l'ouverture des sacs, bagages ou paquets, véhicules ou la justification du motif de son accès sur le site de l'hôpital.
En cas de péril grave et imminent pour l'hôpital, pour son personnel ou pour un ou plusieurs de ses usagers, le directeur général peut en outre et même à défaut de consentement des intéressés, faire procéder en urgence à l'inspection de certains locaux et à l'examen de certains mobiliers ou véhicules. Il peut aussi décider d'un périmètre de sécurité ou d'une évacuation.
En situation de catastrophe ou lors du déclenchement de plans d'urgence, le directeur général prend toutes les mesures indispensables à l'exécution de la mission de service public de l'hôpital, notamment quant à l'accueil, l'accès, la circulation ou le stationnement.
En cas de mise en œuvre du plan Vigipirate, les dispositions de ce plan sont appliquées de plein droit au sein du Centre Hospitalier Universitaire.
Recherche de la maîtrise des risques
Le directeur général prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des malades et des personnels fréquentant le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nîmes.
À cet effet, sur la base d'une évaluation des risques et dans le respect du cadre législatif et réglementaire concernant les divers aspects de la sécurité du fonctionnement de l'hôpital, le directeur général définit et met en œuvre une politique de maîtrise des risques, avec le concours et l'avis des services et instances concernés.
Il informe régulièrement, pour la partie qui les concerne, toutes les instances représentatives locales compétentes de l'application des plans d'action et de prévention.
Il organise la mise en œuvre de cette politique de façon à ce qu'elle soit accompagnée des autorisations nécessaires et qu'elle soit régulièrement soumise aux vérifications et contrôles obligatoires.
Il prévoit un programme visant à former les personnels aux mesures de prévention qui nécessitent leur participation et à informer les usagers ou les tiers de celles qu'ils ont à connaître, dans leur intérêt.
Conformément à la réglementation, la médecine du travail assure la prévention, la surveillance de la santé des agents au travail et la bonne adaptation aux postes occupés.
Règles de circulation et de stationnement dans l'enceinte du CHU
La politique qualité et gestion des risques du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nîmes privilégie l’écoute du patient, l’excellence dans les pratiques professionnelles, la maîtrise des risques et le développement des démarches d’amélioration de la qualité.
Elle favorise depuis plusieurs années les actions d'amélioration de la Qualité dans tous les secteurs d'activité du CHU visant à  :
Le pilotage et la mise en œuvre opérationnelle de la politique qualité gestion des risques (QGR) sont assurés, en lien étroit avec la CME et son Président, par une délégation médico-administrative : la délégation qualité gestion des risques.
Cette délégation est co-dirigée par deux médecins représentants la CME et par le directeur qualité gestion des risques.
Elle a pour objectif de :
Elle vise à assurer la gestion et la réduction de l'ensemble des risques pouvant survenir.
Les risques en établissement de santé peuvent être de nature diverses :
Un système de signalement et de gestion des Evénements Indésirables est rendu accessible à tout personnel et permet de porter à la connaissance de l'institution des incidents ou risques d'incidents dont il a connaissance dans le cadre de son activité professionnelle.
L'analyse et l'établissement de propositions d'améliorations à destination des responsables concernés sont confiés au Comité d'Analyse des Risques regroupant des professionnels de l'établissement de tous horizons.
La direction générale assure la bienveillance et la protection des personnels au regard des éléments d'informations issues des fiches d'événements indésirables à l'exception de faits graves ou de nature intentionnelle qui doivent être portés à la connaissance des responsables hiérarchiques sans délai.
Les événements indésirables graves liés aux soins ou risques d'incidents graves nécessitent d'être prioritairement recensés et analysés par des groupes de pairs au plus près des secteurs d'activités concernés. À cet effet, chaque pôle clinique organise en complémentarité avec le dispositif de signalement des événements indésirables :
La CME est tenue informée des actions d'amélioration mises en œuvre à la suite de l'analyse de ces événements et de l'évaluation de leur efficacité.
Chaque pôle d'activité, conformément aux contrats de pôles, organise et conduit en lien avec la direction de la qualité et la gestion des risques, l'analyse a priori de ses activités afin d'en dégager les risques et prioriser les actions adaptées à leur prévention.
Dans ce cadre l'établissement assure son soutien aux secteurs d'activités qui s'engagent dans des projets de recherche visant à améliorer et sécuriser les soins.
Des dispositifs spécifiques de surveillance et de gestion des risques sont également organisés pour :
Les vigilances sanitaires :
Des dispositifs apparentés à des vigilances sanitaires :
ORGANISATION DE LA PROTECTION
La radioprotection est définie comme l'ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris lors des atteintes portées à l'environnement.
Le pilotage de l'organisation générale de la radioprotection est confié à la commission radioprotection.
Elle entre dans le périmètre de la délégation qualité gestion des risques.
Un bureau de cette commission est constitué. II a pour mission de préparer ses travaux et notamment le plan d'actions en matière de radioprotection qui sera mis en œuvre par une cellule radioprotection.
La cellule radioprotection, rattachée hiérarchi-quement à la direction qualité gestion des risques, est constituée des personnes compétentes en radioprotection désignées par le directeur général.
Les missions de cette cellule sont les suivantes :
Évaluation des risques :
Contrôles :
Surveillance dosimétrique :
Formation :
Déclaration / autorisation :
Situation anormale :
Chaque secteur d'activité clinique et médico-technique conduit des actions d'évaluation des pratiques professionnelles en vue d'améliorer le service rendu aux patients.
L'ensemble des actions d'EPP impliquant les personnels médicaux et paramédicaux est coordonné au sein d'un programme d'établissement piloté par la commission EPP. Cette instance définit les orientations transversales de ce programme et veille au suivi et à la valorisation des actions engagées.
Le CHU est engagé dans le recueil d'indicateurs de performance et d'amélioration de la sécurité des soins. Chaque année, plusieurs indicateurs comparatifs entre établissements sont produits et portés à la connaissance des usagers et de la CRUQPEC ainsi qu'auprès des professionnels de l'établissement des instances et notamment la CME.
Parmi ces indicateurs figurent :
L'ensemble de ces indicateurs est en constante évolution et la haute autorité de santé en intègre chaque année de nouveaux. Le CHU maintient sa dynamique de recherche de performance en participant aux différents tests d'indicateurs proposés par la DGOS et/ou l'HAS.
Plusieurs outils sont utilisés :
L'ensemble des résultats est présenté aux différentes instances de l'institution et conduit à mettre en œuvre des plans d'action adaptés.
Le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nîmes dans sa mission de service public s’organise avec son environnement pour être prêt à faire face aux crises sanitaires.
Le plan blanc d'établissement définit les différents niveaux d'organisation permettant de faire face à un afflux massif de victimes.
Un ensemble de scénarios est prédéfini, permettant de réagir au plus vite et en coordination avec les pouvoirs publics.
Chaque année, plusieurs exercices sont réalisés en interne et en lien avec la zone de défense sud.
Chaque professionnel du CHU peut être mobilisable pour assurer l'opérationnalité de la mise en œuvre des plans d'urgence.
Le bon fonctionnement du système d'information hospitalier impose des règles strictes pour assurer la sécurité et la confidentialité des données numériques. Ces règles sont précisées dans la « politique de sécurité et de confidentialité du système d'information », jointe en annexe.
Au quotidien, des règles d'habilitation et d'usage du DPI ont été définie par la cellule habilitation. Les agents hospitaliers ne sont autorisés qu'à consulter les dossiers des patients dont ilsont la charge et pour les seules missions qui leur incombent, conformément aux décrets de compétence. Des contrôles des accès sont réalisés. Des sanctions sont prononcées en cas de comportement déviant.
Les patients sont informés que les données les concernant sont informatisées. Ils ont le droit de s'opposer, pour des raisons légitimes, au recueil et au traitement informatisés de ces données. Dans ce cas, une traçabilité papier doit être mise en œuvre.
La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d'un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit. Ainsi, en application de la Loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés (CNIL), les malades disposent d'un droit d'accès aux informations les concernant, traitées par informatique, ainsi qu'un droit de rectification de ces données nominatives.Ces accès et modifications se font par recours à la cellule « communication du dossier du patient ».
Depuis 2008, le CHU de Nîmes met en œuvre des changements importants de son système d'information hospitalier visant à :
L'ensemble du projet devrait aboutir en 2014 permettant une dématérialisation totale du dossier patient.
Dans ce contexte, il est impératif de connaître parfaitement les modes dégradés associés aux logiciels déployés. Chaque service dispose d'un ou plusieurs PC mode dégradé à utiliser en cas de panne.
La télémédecine est définie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1997 comme « la partie de la médecine qui utilise la transmission par télécommunication d'informations médicales (images, comptes-rendus, enregistrements, etc.), en vue d'obtenir à distance un diagnostic, un avis spécialisé, une surveillance continue d'un malade, une décision thérapeutique ».
Les technologies du numérique appliquées à la santé couvrent le champ de l'e-santé ou télésanté et offrent des possibilités nouvelles d'accès aux soins, des champs nouveaux dans l'organisation des soins, les pratiques professionnelles et la formation des professionnels de santé.
Dans le cadre de partenariats avec d'autres acteurs du système de santé, le CHU de Nîmes développe des activités de télémédecine. À ce jour, les principaux partenariats sont les suivants :
Les personnes qui désirent obtenir une copie de leur dossier médical, pour elles-mêmes ou leurs ayants droits et pour expertise peuvent s’adresser au service communication du dossier médical. (Carémeau Hall 4 Niveau 0). Un formulaire de demande est en place à cet effet.
Le dossier médical est le recueil des informations au moment de l'admission et pendant le séjour du patient, à savoir notamment :
Les informations contenues dans le dossier médical sont soumises au principe du secret médical.
L'accès au dossier médical porte sur les informations qui sont formalisées et qui ont :
Peuvent accéder aux informations personnelles :
La personne concernée, son ayant droit en cas de décès de cette personne, la personne ayant l'autorité parentale, le tuteur ou, le cas échéant, le médecin qu'une de ces personnes a désigné comme intermédiaire.
Si le patient est mineur, le droit d'accès au dossier médical est exercé par les titulaires de l'autorité parentale. Il peut être demandé que cet accès ait lieu par l'intermédiaire d'un médecin. Le patient peut également s'opposer à la communication du dossier.
Le dossier des personnes décédées est couvert par le secret médical : l'accès de leurs ayants droit aux informations les concernant n'est possible que lorsqu'il s'agit de connaître les causes de la mort, de défendre la mémoire du défunt ou de faire valoir leurs droits. L'ayant droit doit formuler clairement le motif de la demande.
Modalités d'accès aux informations personnelles :
Il est possible d'avoir accès directement à son dossier médical selon les modalités suivantes :
Il convient de préciser les modalités de communication choisies :
En interne, la cellule communication du dossier du patient informe le médecin responsable du patient de la demande en cours. Le médecin, via le formulaire « habilitation », autorise la cellule à accéder temporairement aux données informatiques pour constituer le dossier à communiquer.
La communication intervient au plus tôt, au-delà de 48 heures après réception de la demande et au plus tard dans les huit jours. Ce délai est de deux mois si le contenu remonte à plus de cinq ans ou lorsque la commission départementale des hospitalisations psychiatriques est saisie.
Le médecin recommande la présence d'une tierce personne lors de la consultation de certaines informations.
Celles-ci sont communiquées dès que le demandeur a exprimé son acceptation ou son refus de suivre la recommandation.
Le refus ne fait pas obstacle à la communication des informations (sauf en cas d'admission sans consentement).
Une évaluation de la qualité de la tenue des dossiers est régulièrement assurée dans le cadre de la démarche d'amélioration continue de la qualité.
Tous les documents produits par le CHU, dans le cadre de l'activité sanitaire ou médico-sociale sont des archives publiques. Ceci concerne tous les documents quelle que soit leur nature, médicale, pharmaceutique, administrative, sociale, comptable, fiscale...
De ce fait, la gestion de ces archives doit respecter la réglementation en vigueur qui couvre, les délais de conservation, les modalités de transmission et de communicabilité ainsi que les procédures à suivre pour assurer leur administration.
Il est à noter que les notes personnelles ainsi que les documents produits ou rédigés à l'occasion de l'activité libérale des médecins hospitaliers sont des archives privées et ne sont pas concernées par les dispositions précédentes.
Dans le cas où le praticien qui a prescrit l'hospitalisation demande communication du dossier, cette communication ne peut intervenir qu'après accord du patient, de la personne ayant l'autorité parentale ou du tuteur, ou de ses ayants droit en cas de décès.
Le malade peut avoir accès à son dossier, il doit adresser une demande écrite au directeur général. Cet accès peut être direct ou par l'intermédiaire d'un médecin au choix du patient.
La photocopie et l'envoi de pièces sont payants.
Le CHU de Nîmes met en œuvre une politique de communication à l'attention de ses professionnels et du public. Des informations sont régulièrement diffusées sur les réalisations, notamment via les journaux internes, les médias et le site internet du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nîmes :
www.chu-nimes.fr
Tout professionnel exerçant au CHU de Nîmes est a priori consentant, sauf refus manifesté, pour l'utilisation de son image sur les supports de communication. En aucun cas, les photographies ne devront nuire à l'image des personnes ou du Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes.
L'organisation d'actions de communication est soumise à l'autorisation de la direction (via la direction de la communication).
Tout document de communication émanant du CHU de Nîmes doit faire l'objet d'une validation par la direction de la communication (respect de la charte graphique, validation des messages notamment). La diffusion du logo du CHU se fait uniquement avec son accord.
Accès et autorisation des professionnels de la presse
L'accès des professionnels de la presse (écrite, audiovisuelle, radiophonique, photographique) et les modalités d'exercice de leur profession au sein de l'hôpital sont réglementés. Cet accès suppose une autorisation de la direction générale (direction de la communication), donnée après avis du chef de service ou du pôle concernés.
Avant toute interview physique ou téléphonique sur un des sites du CHU, il est impératif d'avoir obtenu l'autorisation du CHU, par écrit, et pour tout reportage télévisé, être en possession d'un formulaire d'autorisation de reportage. Toute communication sans accord de la Direction à des professionnels extérieurs à l'établissement est rigoureusement interdite sous peine de poursuite en justice.
Les jours fériés et week-ends, ces professionnels doivent formuler leur demande auprès du directeur de garde.
Les reportages journalistiques dans l'enceinte des établissements de santé sont soumis aux dispositions réglementaires en vigueur (notamment le droit à l'image) et aux règles de déontologie des professionnels de santé (notamment secret professionnel).
L'accès des professionnels de la presse auprès du patient est en particulier subordonné au consentement libre et éclairé de ce dernier, et pour les mineurs et majeurs protégés, à l'accord du représentant légal. Les images des patients sont prises sous l'entière responsabilité des professionnels de la presse ; le CHU ne saurait en aucune manière être appelé en garantie en cas de litige consécutif à leur utilisation.
Presse et liberté d'expression
Au sein du CHU, les salariés bénéficient d'un droit à l'expression directe et collective sur les conditions d'exercice et d'organisation de leur travail. Cette expression a pour objet de définir les actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail, l'organisation de l'activité et la qualité de la production dans l'unité de travail à laquelle ils appartiennent et dans l'établissement. Mais l'expression publique de cette opinion ne saurait porter atteinte aux intérêts du CHU de Nîmes notamment pour les informations relatives à la qualité des soins et à l'image de l'hôpital.
Les conditions dans lesquelles les organisations syndicales tiennent des conférences de presse dans l'enceinte du CHU feront l'objet d'une charte particulière.
En dehors de l'enceinte de l'établissement, chaque membre du personnel bénéficie d'un droit à la libre expression, dans ce cas le CHU de Nîmes ne saurait être associé aux propos tenus et le salarié parle en son nom propre.
Le présent règlement s'applique à toutes les personnes venant dans les locaux du CHU de Nîmes.
Le directeur général, président du directoire, arrête le règlement intérieur du CHU après concertation du directoire.
Il est soumis à l'avis :
La commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT) est informée.
Le règlement intérieur est tenu à la disposition des usagers.
Les modifications apportées au règlement intérieur sont adoptées selon la même procédure que celle décrite ci-dessus.
Le règlement intérieur doit être conforme aux textes officiels et notamment aux dispositions du code de la santé publique.
Dans la mesure où un nouveau texte modifie certaines dispositions du présent règlement, il s'applique de plein droit sans attendre la modification du règlement intérieur.
ARS Agence Régionale de Santé |
HAS Haute Autorité de Santé |
CHU Centre Hospitalier Universitaire |
HPST Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST) |
CLIN |
|
CLUD Comité de Lutte contre la Douleur |
MERRI |
CME |
SIH |
CSP |
SROS |
DEFI |
UF |
GCS |
USLD |
ACTIVITÉS DE SOINS CONCERNÉES | DATES D'AUTORISATION |
Médecine |
|
Médecine | Décision de l'Agence Régionale de Santé du 7 septembre 2015 |
Chirurgie |
|
Chirurgie |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 7 septembre 2015 |
Chirurgie esthétique |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 15 mars 2016 |
Chirurgie ambulatoire |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 3 octobre 2012 |
Gynécologie obstétrique, néonatalogie, réanimation néonatale |
|
Gynécologie obstétrique, néonatalogie, réanimation néonatale |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 31 octobre 2010 |
Psychiatrie |
|
Psychiatrie |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 4 décembre 2015 pour :
|
Soins de Suite et de Réadaptation |
|
|
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 15 avril 2010 |
Soins de Longue Durée |
|
USLD |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 10 septembre 2010 |
Activités Interventionnelles sous imagerie, par voie endovasculaire en cardiologie |
|
Angiographie numérisée coronarographie B507 |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 17 août 2015 |
Neurochirurgie |
|
GCS neurochirurgie | Décision de l'Agence Régionale de Santé du 30 août 2013 (autorisation accordée au GCS de « neurochirurgie du Gard ») |
Médecine d’urgence |
|
Médecine d’urgence |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 30 mars 2012 |
Réanimation |
|
Réanimation adultes (dont USC) |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 26 octobre 2012 |
Traitement de l’insuffisance rénale chronique par épuration extrarénale en centre d’hémodialyse |
|
IRC |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 11 janvier 2011 |
Activités cliniques d’assistance médicale à la procréation, activités biologiques d’assistance médicale à la procréation, activités de recueil, traitement, conservation de gamètes et cession de gamètes issus de don ; activités de diagnostic prénatal |
|
Assistance médicale à la procréation |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 4 novembre 2013 |
Diagnostic prénatal |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 4 novembre 2013 |
Centre pluridisciplinaire diagnostic prénatal |
Décision de l'Agence de la Biomédecine du 29 juillet 2011 |
Examens génétiques à des fins médicales |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 26 février 2013 |
Traitement du cancer |
|
Traitement du cancer (CHU) |
Décision de l'Agence Régionale de Santé du 18 août 2014 pour les modalités thérapeutiques suivantes :
- pathologies mammaires |
GCS radiothérapie | Décision de l'Agence Régionale de Santé du 14 novembre 2014 (autorisation accordée au GCS « institut gardois d’oncologie et de radiothérapie ») |
RECONNAISSANCE PAR L'ARH DE LITS IDENTIFIÉS | NOMBRES DE LITS | DATE D'EFFET DE LA RECONNAISSANCE |
Unité de soins intensifs | 20 lits | |
USIC (cardiologie) | 6 lits | 22 octobre 2008 |
USINV (neuro-vasculaire) | 8 lits | 22 octobre 2008 et 1er août 2011 |
USIN (néphrologie) | 6 lits | 22 octobre 2008 |
Surveillance continue | 25 lits | |
Cardiologie (télémétrie) | 9 lits | 22 octobre 2008 |
USC chirurgicale | 8 lits | |
USC UMCH | 8 lits | |
Lits identifiés en soins palliatifs | 21 lits | |
LISP | 9 lits | 22 juillet 2009 |
Unité de soins palliatifs (USP) | 12 lits | |
Unité addictologie sevrage complexe | 10 lits | |
Unité d’addictologie pour sevrage complexe | 10 lits | 19 décembre 2007 |
Unité d'hématologie | 6 lits | |
Unité de chambres stériles en hématologie | 6 lits | 20 novembre 2007 |
Unité cognito-comportementale | 12 lits | |
Unité cognito-comportementale (lits Alzheimer) | 12 lits | 25 septembre 2009 |
Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) |
30 décembre 2010 | |
Centre médico sportif (CMS) | 23 mars 2009 |
ÉQUIPEMENTS LOURDS CONCERNÉS | DATE D'AUTORISATION |
Caméra à scintillation munie ou non de détecteur d’émission de positrons en coïncidence, tomographe à émissions, caméras à positrons (gamma caméras, TEP) | |
Gamma Caméra Symbia T6 (remplaçant Axis Marconi) | 20 novembre 2014 |
Gamma Caméra GEMS Discovery NM670 | 2 juillet 2012 |
Tomographe à Emission de Positons | 1er septembre 2015 |
Tomographe à Emission de Positons | |
Appareil d’imagerie ou de spectrométrie par résonance magnétique nucléaire à utilisation clinique (IRM) | |
IRM 3 Tesla | 5 mai 2014 |
IRM 1,5 Tesla | 14 janvier 2013 |
IRM 1,5 Tesla (autorisation détenue par le GIE "Imagerie de l'ICG" | 22 juin 2015 |
Scanographe à utilisation médicale (scanner) | |
Scanner "Activité programmée" | 17 mars 2014 |
Scanner "Urgences" | 10 juillet 2016 |
Scanner "ICG" | 28 juillet 2016 |
Scanner (autorisation détenue par le GIE "Imagerie de l'ICG" | 28 juillet 2016 |
Pour répondre aux enjeux majeurs de Santé Publique, les actions et projets ne peuvent plus se limiter au strict cadre d’une discipline universitaire, d’un service ou d’un établissement hospitalier. Ils doivent rassembler l’ensemble des acteurs concernés.
Le CHU de Nîmes, par son positionnement géographique dans l’Est du Languedoc Roussillon, la proximité de la Région PACA et du couloir Rhodanien, a voulu s’ouvrir aux établissements partenaires, publics et privés. Aujourd’hui, conformément au SROS, le CHU de Nîmes joue pleinement son rôle de référence et de recours, et contribue à dynamiser le tissu départemental et régional.
Partenariats extérieurs et réseaux : Partenariats régionaux et inter-régionaux : avec le CHU de Montpellier, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le CHU de Nice Conventions-cadres avec les établissements hospitaliers de Bagnols sur Cèze, Mas Careiron et hôpital local Uzès, Alès, Le Vigan, Pont Saint Esprit, Beaucaire, Tarascon... Groupements de coopération sanitaires : GCS infanto juvénile du territoire d’hospitalisation de NIMES, GCS de neurochirurgie du Gard, GCS de radiothéraphie, GCS avec l’ARAMAV... Établissements privés du Gard : partenariats avec Les Franciscaines, la Clinique Valdegour, Kennedy, Les Sophoras, Clinique les Oliviers, Réseau Périnat...et hors Gard (Hérault) : Beau Soleil, Clémentville, Millénaire, Saint-Roch... |
Établissements publics hors Gard : Arles, Mende, Langogne, Institut Saint-Catherine à Avignon, Gange... Nombreux réseaux : ville-hôpital, urgences, télémédecine, réseaux de soins, conventions de partenariat dans le domaine de la recherche... |
Ont été spécifiées les dispositions concernant les secteurs d’activité suivants (règlements intérieurs particuliers) :
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